LE COCHON  SIDERAL

Les arbres ne montent pas jusqu'au Ciel...

Les taupes ne creusent pas jusqu'en Australie...
Le 26 décembre 2005
  

Intéressant de constater aux alentours de la mi-décembre que le problème de la viticulture qui avait été succintement abordé il y a quelques semaines semble faire l'objet d'une attention toute particulière. Mais la même information faisait état de doléances émanant des producteurs de pommes qui se plaignent d'une concurrence extérieure contre laquelle ils ne peuvent rien. Quant au porc breton, nous gardons nos propos pour la rubrique qui lui est consacrée. Il nous semble d'ailleurs, au vu des statistiques que nos propos n'intéressent pas grand monde dans ce domaine, il semblerait par contre que les estimations quant à la météorologie à venir soient plus porteuses.
Un point intéressant nous semble devoir être signalé : beaucoup de commentaires font état d'une activité économique correcte.. de dépenses des ménages stables, bref tout semble, non pas rose bonbon mais plutôt harmonieux. Et dans ce contexte plutôt relativement florissant, il nous a été rapporté que l'ensemble des jardineries avaient enregistré un chiffre d'affaire en baisse de 30% par rapport à l'an passé au cours des derniers mois de l'année courante. S'agit-il d'un signe précurseur ? l'avenir nous le dira, mais à priori, la croissance de 2006 devrait être légèrement inférieure à celle de 2005.

Sur les bourses : il me semble plus simple pour le moment de vous renvoyer à l'article rédigé cette semaine par R. MERRIMAN.

Pétrole brut : Cette semaine m'apparaît comme la semaine de la première vérité face aux propos que j'avance en ce domaine depuis un certain temps. Si depuis le début du mois de décembre les prix n'ont pas énormément monté, on ne peut non plus affirmer qu'ils aient baissé. Par contre, il est relativement satisfaisant de constater qu'après le 15 décembre, les prix ont commencé à refluer très légèrement et que la poussée haussière s'est arrêtée le jour précité. Le mouvement de baisse sera sans doute moins accentué qu'il n'était escompté depuis quelques semaines. Cela ne devrait pas empêcher le brut de prendre un petit coup de “blues baissier” après mercredi. Que le marché se mette à décrocher d'un couple de dollars par baril en fin de semaine constituerait une confirmation et un encouragement au vu de la nouvelle année. En ce qui nous concerne, l'année 2006 devrait nous permettre d'assister à une correction d'une belle amplitude sur les cours du pétrole brut. Nous faisons en la matière un peu “bande à part”. Mais le fil du temps devrait nous permettre de revenir à des niveaux de prix plus abordables. Mais n'en concluez pas pour autant que cela sera obligatoirement source de croissance.

Sur le dollar :
Le dollar-yen devrait entamer une période de consolidation dont la banque du Japon est friande. Il semblerait que vers la fin janvier, l'horizon puisse apparaître plus clair.

“Sur l'euro-dollar, le marché est bloqué, et il ne serait pas surprenant que l'on se trouve dans une mine remplie d'un léger grisou” était-il écrit la semaine dernière. Le 15 décembre est passé, et le marché s'est retourné dès le début de la semaine dernière avec un peu d'anticipation. Le mouvement devrait donc normallement continuer au moins jusqu'aux premiers jours de janvier.

Sur le porc breton :
L'objectif qui nous avait été annoncé vers la fin du mois d'octobre et qui était fixé à 1,19 a été franchi cette semaine avec aisance. Certes, cette progression s'est réalisée avec quelques contre-mouvements comme la coutume le veut. Le côté producteur n'a donc pas à se plaindre à court terme. Faut-il de façon taquine avancer que cela fait deux années consécutives que cette activité peut passer la période entre Nöel et le jour de l'an sans grande inquiétude.
Les promotions étant imprimées, sans doute distribuées etc... les dés étant jetés, il nous est aisé d'avancer que la semaine à venir pourrait être particulièrement haussière. N'avançons pas que le marché du porc breton va s'enflammer, mais cette hypothèse n'est pas à exclure. Bref, comme cela était avancé la semaine dernière, le niveau de prix ne justifie pas de promotions pour l'instant, car une hausse supplémentaire de 5 à 6 centimes est parfaitement vraisemblable à court terme.
Cela c'est pour le court terme et les semaines à venir.
A plus long terme, et nous aurons l'occasion d'y revenir ultérieurement, nous pouvons avancer dès à présent, sans grand risque d'erreur, qu'il est temps maintenant, d'arrêter de faire inséminer les truies.

Sur l'or et les taux d'intérêts :
Concernant cette petite partie, comme il n'y a rien à changer pour une période assez longue, il me semble préférable de laisser pour l'instant cet ensemble en l'état.


Quelques questions nous sont posées assez souvent quant à l'évolution du métal jaune. Notre position est invariable depuis le 10 juillet 2001 : l'or est à la hausse jusqu'en 2018. Son sommet sera-t-il de 2000 dollars l'once ou de 5000, seules les années nous permettrons de constater le niveau qui sera atteint. C'est un mouvement de long terme qui est parfaitement cerné et sur lequel il y a unanimité sur un plan mondial. Un rapide étude réalisée depuis 1830, montre avec clarté que la période présente génèrera, obligatoirement une hausse du métal jaune (exprimée en dollars). Le mouvement est sur un plan théorique similaire à celui enregistré entre les années 1965 et 1981. A l'époque de 35, le marché est passé à 800. En 2001 au plus bas, le marché est cette fois parti de 250.

Quant aux taux d'intérêts, ils ont bien réalisés leurs points bas en juin 2003, ce dont R Merriman avait fait part à l'époque en temps opportun. Occasion qui avait été saisie à l'époque par Warren BUFFET pour vendre l'ensemble de son portefeuille obligataire. Le cycle est identique à celui de l'or, il n'y a donc aucune raison de douter quant à l'évolution à venir. Si vous examinez une courbe des T-Bonds, vous remarquerez que de 1981 à 2003, les taux n'ont fait que de baisser avec quelques contre-mouvements, nous sommes maintenant repartis pour 20 ans dans l'autre sens.
Profitons d'ailleurs pour expliquer à ceux qui ne le sauraient pas qui est Warren BUFFET. Positionner ce Monsieur, est chose aisée. Tout le monde a entendu parler du patron de Microsoft, Bill Gates, première fortune du monde. Derrière lui, se trouve tout simplement Warren BUFFET. Particularité : il préside tous les ans une assemblée générale de son fond d'investissement. Si vous souhaitez y assister, l'entrée est payante, et tous les ans, la salle est comble.

Enfin, si vous cherchez un caniche pour la chasse ou pour la compagnie, vous pouvez toujours aller visiter ce site : http://www.caniches.info

Haut de page

Valid HTML 4.01 Transitional

Valid CSS!