Les arbres ne montent pas jusqu'au Ciel...

Les taupes ne creusent pas jusqu'en Australie...

 

LE COCHON  SIDERAL

Elle prie le ciel pour lui demander de bien nous inspirer

Le 23 janvier 2006 - semaine 04

De nombreux sujets pourraient être abordés cette semaine. Entre les dockers qui sont mécontents de l'union européenne, et les restaurateurs qui vont bientôt prendre le relais, tout semble se mettre en place. On peut d'ailleurs se demander à la réflexion, vue l'évolution enregistrée lors de la dernière decennie et au vu de ce qui est projeté si le but n'est pas de reconstituer l'empire romain. L'union européenne va sans aucun doute avoir des temps durs à affronter.
Inutile de revenir sur les déclarations pleines d'espérances de certains commentateurs ou de certains analystes quant aux perspectives de croissance pour l'année à venir. S'ils lisaient un peu plus dans les étoiles, ils seraient un peu plus prudents, car avec un sesqui-carré Saturne Pluton qui s'est présenté le 1er janvier dernier et un beau carré Jupiter Saturne qui s'installe en douceur, il ne faut pas espérer battre des records de vitesse sur une route sinueuse avec en plus un pied sur le frein. Ultérieurement l'on parlera d'erreurs, j'avancerais plutôt le terme de compétence ou d'incompétences comme dans d'autres dossiers qui sont actuellement sous le feu de l'actualité, mais cela n'est pas notre sujet.



Sur les bourses : Il serait surprenant que les marchés boursiers s'envolent au cours du mois de janvier était-il écrit il y a quelques semaines. Ceux-ci nous ont contredit avec vigueur pendant la première quinzaine, c'est sans doute la raison pour laquelle nous avons préféré pendant quelque temps ne pas émettre de commentaires détaillés. En fait tout finit par arriver, et un crack boursier fin janvier début février n'est sans doute pas le scénario auquel beaucoup de gens s'attendent.
Mais pour plus de détails, je vous renvoie à l'article du spécialiste de la matière sur ce site.

Pétrole brut : Comme sur les bourses, nous avons trop anticipé le mouvement à venir. Le début de semaine pourrait d'ailleurs être encore franchement haussier, le mouvement se terminant dans la journée de mercredi. Ensuite le marché devrait commencer à battre en retraite, le mouvement s'accélérant surtout vendredi, d'abord en journée puis en fin de séance sur New-York.

Sur le dollar : La banque du Japon bien qu'elle ait baissé un peu la garde, mais s'agit-il d'une stratégie sournoise dont elle a l'habitude ?, semble avoir laché un peu de lest. A priori, compte tenu des aspects, la semaine prochaine ainsi que la fin du mois devraient confirmer une tendance baissière à court terme du dollar. La semaine écoulée aurait dû d'ailleurs être plus baissière qu'elle ne le fut. Mais si vous mettez de côté le cours de clôture du 2 janvier, l'on ne peut avancer que depuis cette date le dollar ait performé. Enfin, nous aurons l'occasion d'y revenir. Nous avons découvert un rapport qui établit clairement les interventions de la banque du japon pour le compte du gouvernement. Tout le monde est au courant, mais personne n'en fait écho !!! d'autant qu'il a été rédigé par la mission économique française à Tokyo.

Sur le porc breton : La semaine dernière, le chiffre de 1,12 nous avait été avancé, mais nous n'avons pas osé l'écrire. Dommage, car à 1,13, niveau auquel le marché est revenu beaucoup vont espérer que la tempête est terminée. Le marché peut encore rebondir au cours de la semaine à venir, mais celui-ci est actuellement pris dans un étau dont les machoires ne peuvent être desserrées, et celles-ci auraient plutôt tendance à accentuer leur pression. Le ciel apparaîtra sans doute moins assombri la semaine prochaine.

Sur l'or et les taux d'intérêts :

Ajoutons une petite partie variable, le gouverneur de la banque de France est resté assez réservé quant à l'évolution des taux d'intérêts. Cela se passe de commentaires et peut être rapproché de l'époque où il siégeait à la BCE : toute déclaration de sa part, entraînait une dégringolade de l'euro.

Concernant cette petite partie, comme il n'y a rien à changer pour une période assez longue, il me semble préférable de laisser pour l'instant cet ensemble en l'état.
Quelques questions nous sont posées assez souvent quant à l'évolution du métal jaune. Notre position est invariable depuis le 10 juillet 2001 : l'or est à la hausse jusqu'en 2018. Son sommet sera-t-il de 2000 dollars l'once ou de 5000, seules les années nous permettrons de constater le niveau qui sera atteint. C'est un mouvement de long terme qui est parfaitement cerné et sur lequel il y a unanimité sur un plan mondial. Un rapide étude réalisée depuis 1830, montre avec clarté que la période présente génèrera, obligatoirement une hausse du métal jaune (exprimée en dollars). Le mouvement est sur un plan théorique similaire à celui enregistré entre les années 1965 et 1981. A l'époque de 35, le marché est passé à 800. En 2001 au plus bas, le marché est cette fois parti de 250.

Quant aux taux d'intérêts, ils ont bien réalisés leurs points bas en juin 2003, ce dont R Merriman avait fait part à l'époque en temps opportun. Occasion qui avait été saisie à l'époque par Warren BUFFET pour vendre l'ensemble de son portefeuille obligataire. Le cycle est identique à celui de l'or, il n'y a donc aucune raison de douter quant à l'évolution à venir. Si vous examinez une courbe des T-Bonds, vous remarquerez que de 1981 à 2003, les taux n'ont fait que de baisser avec quelques contre-mouvements, nous sommes maintenant repartis pour 20 ans dans l'autre sens.
Profitons d'ailleurs pour expliquer à ceux qui ne le sauraient pas qui est Warren BUFFET. Positionner ce Monsieur, est chose aisée. Tout le monde a entendu parler du patron de Microsoft, Bill Gates, première fortune du monde. Derrière lui, se trouve tout simplement Warren BUFFET. Particularité : il préside tous les ans une assemblée générale de son fond d'investissement. Si vous souhaitez y assister, l'entrée est payante, et tous les ans, la salle est comble.

Quant à la météo, nous restons pour l'instant dans l'incertitude. Nous avons pour l'instant deux options sur janvier : soit un temps complètement pluvieux jusqu'à la fin du mois, soit un temps froid et sec. Si janvier est pluvieux, alors, février sera très froid et sec.
Comme il nous arrive de temps à autre d'avoir un mois d'écart, nous pensons préférable de reporter pour l'instant ce que nous vous avions annoncé la semaine dernière.
Par contre, il nous est possible dès à présent de vous affirmer que 2006 ne sera ni une année sèche (comme 2005), ni une année de grandes chaleurs ou de grande canicule.
Lorsque notre lanterne aura été éclairée, nous vous communiquerons notre point de vue.



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