Les arbres ne montent pas jusqu'au Ciel...

Les taupes ne creusent pas jusqu'en Australie...

 

LE COCHON  SIDERAL

Elle prie le ciel pour lui demander de bien nous inspirer

Le 13 mars 2006 - semaine 11

Il nous est rapporté qu'un magasin d'une grande chaîne aurait réalisé une promotion sur le poulet... mais, selon la même source les tarifs avaient été relevés en conséquence... opération donc blanche pour le consommateur. Quand le prof de marketing avançait que les grandes surfaces étaient un îlot de perte dans un océan de profit, il n'était sans doute pas très loin de la vérité. Mais cela en soi n'est ni très choquant ni très surprenant : Chassez le naturel, il revient au galop. Et dire pour n'en citer que deux, que les uns claironnent à longueur d'année qu'ils font tout contre la vie chère, que les autres affirment qu'ils sont experts en prix bas : des hélices, ils brassent du vent. L'opportunité était pourtant présente depuis plus d'une bonne quinzaine de jours. D'ailleurs que vous les preniez individuellement ou globallement, c'est le même sable. Vous souhaitez vérifier sur le net, voici une bonne adresse : toutes les promos du moment dans toutes les chaînes :
http://www.promoconso.net : le printemps, les beaux jours qui ne sont pas prêts d'arriver : vous trouvez. Le poulet, lui il est absent, tout comme la dinde.
Plus choquant par contre, le fait d'apprendre, mais est-ce vrai ? que des milliers de volailles vont être détruites, sans doute pour satisfaire un plaisir intellectuel et non dans un cadre rationnel. Si la grippe aviaire avance comme cela a été annoncé, le risque en europe occidentale, où la population ne cohabite pas avec la volaille, n'est pas aussi important qu'en Asie ou en Turquie (propos fort sages tenus par les responsables sanitaires finlandais). Ce qui est choquant, c'est d'apprendre que de la nourriture parfaitement consommable par l'espèce humaine est détruite alors qu'elle ferait tout à fait le bonheur de certaines organisations caritatives européennes. Il est sans doute vrai que ce n'est pas le bon coeur mais plutôt un objectif carriériste qui anime de nombreux décisionnaires en la matière.
Les révolutions, les soulèvements trouvent leurs fondements la plupart du temps, non pas dans des idéologies, mais plutôt dans la constatation toute simple qu'une bonne partie de la population a le ventre vide : l'estomac est le moteur de beaucoup d'évènements.
Pour revenir à nos propos des semaines précédentes, compte tenu des aspects présents, l'épidémie qui a frappé et frappe encore certaines îles de l'océan indien correspond beaucoup plus à ce qui était attendu. D'ailleurs s'il y a mutation du virus, ce qui n'est pas certain, il faudra sans doute attendre la fin de l'été pour la constater. Alors, il sera possible de ne plus se battre contre des "mouches".

Sur les bourses : Le ou la plupart des marchés se sont correctement comportés cette semaine ainsi que cela était avancé la semaine dernière. L'euphorie doit être présente chez les intervenants et le mouvement semble continuer au moins jusqu'au mardi 14 mars, à moins qu'il ne s'arrête dans la nuit de lundi à mardi. A partir du 15, l'on pourra considérer que le bateau est suffisamment chargé pour qu'il commence à prendre un peu de gîte avant qu'il ne chavire.

Pétrole brut (brent) : Comportement honorable du marché cette semaine où après un point bas mardi, une nette reprise s'est dessinée. Mais un plus haut n'a pas été réalisé. La semaine à venir devrait permettre d'assister à une décrue des cours du brut, le mouvement commençant dès les premiers jours de la semaine. Nous pourrions essayer dès à présent de réaliser une projection plus lointaine, mais nous préférons la réserver pour nos écrits ultérieurs. Nous gardons en tête que les hauts sont derrière, le marché ne pouvant maintenant que baisser.

Sur le dollar : La linguistique est une science intéressante. Quel rapport avec le niveau du dollar ? , aucun à priori. Mais, je reste persuadé sauf si vous êtes un connaisseur des langues orientales, que vous ne savez pas ce que je vais vous permettre d'apprendre et qui vient de m'être rapporté. L'expression franche et directe, présente dans toutes les langues indo-européennes, qui est le "NON", n'existe pas dans la langue japonaise. Les présidents des banques centrales se retrouvent dimanche et lundi à Bâle. Si l'euro dollar semble bloqué pour l'instant, le dollar yen devrait aller tutoyer les 120 (il est au delà de 119), au cours de la semaine à venir. Après un top possible dès le mardi 14, le dollar devrait perdre un peu de sa vigueur, notamment en fin de semaine à partir du jeudi 16 mars. Le niveau qui sera atteint dès les premiers jours de la semaine prochaine, sera sans aucun doute la résultante de ce qui a été décidé au cours de la dernière réusion des gouverneurs des banques centrales en janvier dernier.

Sur marché du porc breton : Rationnellement, le marché du porc a continué à grapiller quelques centimes au cours de la semaine écoulée. Irrationnalité, il aurait dû compte tenu de l'ambiance présente avancer un peu plus. Nous annonçions il y a quelque temps une forte hausse des prix pour le marché du porc le jeudi 9 mars. En fait la hausse s'est étalée sur la quinzaine précédent cette date. L'évolution du marché du porc est souvent déconcertante dans la mesure où il nous est souvent impossible de cerner avec précision dans le temps (moins de 48 heures), le début d'un mouvement. Pour la semaine à venir, si le marché de lundi peut encore enregistrer une hausse (normale), celui de jeudi nous laisse plus dubitatif. La logique de la mécanique astrologique nous incite à avancer que le marché du porc soit stagnera ou commencera à perdre quelques centimes. Il me semble difficile, même impossible, compte tenu des aspects présents que le marché du porc puisse monter jusqu'à 1,30 actuellement. Globallement, un retour vers 1,15 apparaît comme le premier objectif du marché à partir du 20 mars. Ce niveau de prix avancé sur le marché du porc devrait théoriquement être atteint au cours des premiers jours d'avril ou pour la fin mars.
- Si nous nous trompons, les cours restent bloqués à la hausse : le marché du porc ne progresse pas au cours de la prochaine quinzaine.
- Si nous sommes justes, une baisse de 5 à 10% se réalise sur le marché du porc d'ici les premiers jours d'avril avec un retour vers les 1,15 ou 1,19.
Quant à compter ultérieurement sur le beau temps printannier pour une reprise des cours grâce aux grillades etc... , je vous invite à parcourir la météo qui est en ligne.

Sur l'or et les taux d'intérêts :

Le président de la BCE semble avoir été assez clair dans ses déclarations : les taux sont condamnés à la hausse.

Concernant cette petite partie, comme il n'y a rien à changer pour une période assez longue, il me semble préférable de laisser pour l'instant cet ensemble en l'état.
Quelques questions nous sont posées assez souvent quant à l'évolution du métal jaune. Notre position est invariable depuis le 10 juillet 2001 : l'or est à la hausse jusqu'en 2018. Son sommet sera-t-il de 2000 dollars l'once ou de 5000, seules les années nous permettrons de constater le niveau qui sera atteint. C'est un mouvement de long terme qui est parfaitement cerné et sur lequel il y a unanimité sur un plan mondial. Un rapide étude réalisée depuis 1830, montre avec clarté que la période présente génèrera, obligatoirement une hausse du métal jaune (exprimée en dollars). Le mouvement est sur un plan théorique similaire à celui enregistré entre les années 1965 et 1981. A l'époque de 35, le marché est passé à 800. En 2001 au plus bas, le marché est cette fois parti de 250. Je vous laisse le soin de faire la ou les multiplications. La méthode utilisée permet non seulement pour la matière concernée (l'or métal), de déterminer la tendance, mais aussi d'avancer une amplitude quant au mouvement à venir.

Quant aux taux d'intérêts, ils ont bien réalisés leurs points bas en juin 2003, ce dont R Merriman avait fait part à l'époque en temps opportun. Occasion qui avait été saisie à l'époque par Warren BUFFET pour vendre l'ensemble de son portefeuille obligataire. Le cycle est identique à celui de l'or, il n'y a donc aucune raison de douter quant à l'évolution à venir. Si vous examinez une courbe des T-Bonds, vous remarquerez que de 1981 à 2003, les taux n'ont fait que de baisser avec quelques contre-mouvements, nous sommes maintenant repartis pour 20 ans dans l'autre sens.
Profitons d'ailleurs pour expliquer à ceux qui ne le sauraient pas qui est Warren BUFFET. Positionner ce Monsieur, est chose aisée. Tout le monde a entendu parler du patron de Microsoft, Bill Gates, première fortune du monde. Derrière lui, se trouve tout simplement Warren BUFFET. Particularité : il préside tous les ans une assemblée générale de son fond d'investissement. Si vous souhaitez y assister, l'entrée est payante, et tous les ans, la salle est comble.

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