Les arbres ne montent pas jusqu'au Ciel...

Les taupes ne creusent pas jusqu'en Australie...

 

LE COCHON  SIDERAL

Elle prie le ciel pour lui demander de bien nous inspirer

Le 10 avril 2006 - semaine 15

La crise du poulet semble s'estomper momentanément, tout comme l'épidémie qui semble avoir atteint son pic à la Réunion. Quant à la sécheresse annoncée en début d'année, elle semble être partie en fumée...
Quant au mouvement des lycéens, et des étudiants (en lettres), il pourrait soit commencer à amorcer son déclin ou dessiner une nouvelle apogée vers le 19 du mois courant. La psychologie ne devrait pas faire défaut dans ce débat, dans la mesure où il apparaît que la France comporte un quart des étudiants en psycho de la communauté européenne. Le problème se complique pour cette horde habituée à la gesticulation dans la mesure où les facs de science, de médecine et de droit ne suivent pas, bien au contraire. Quelle que soit l'issue de ce premier conflit (d'intérêts), il ne correspond pas à celui que nous attendons à partir de la fin juin et qui ne se terminera sans doute que vers la fin du mois d'octobre.

Sur les bourses : L'envolée continue malgré une consolidation en fin de semaine. Rien de bien 'méchant' ou de troublant ne semble se présenter à court terme.

Pétrole brut (brent) : Là, le mouvement est plus ardu, dans la mesure où tous les paramètres négatifs rencontrés depuis la mi-décembre semblent avoir été balaysés comme des châteaux de cartes. D'ici le 25 du mois courant, il n'y a rien de bien négatif sur ce produit à l'horizon.

Sur le dollar : Les déclarations du président de la BCE, celles des ministres des finances réunis à Vienne, des paramètres négatifs qui se présentaient depuis la mi-décembre qui n'ont pas réussi à faire descendre le dollar... tout cet ensemble montre que le bas est remarquablement bétonné pour l'instant. La seule fenêtre ouverte reste celle du haut. Et avec ce qui doit se présenter début mai, il serait surprenant maintenant que le dollar s'en aille bien plus bas que les 1,2350 qu'il a momentanément atteint en séance mercredi dernier.

Sur marché du porc breton : Il y a un mois, l'euphorie régnait sur le marché du porc breton et les prix du porc, mais les arbres ne montent pas jusqu'au ciel... et la patience nous a manqué la semaine dernière dans la mesure où le mouvement prévu semblait ne pas vouloir se dessiner. L'épée de Damoclès évoquée depuis plus d'un mois pour le marché du porc est donc tombée brusquement au cours de la semaine écoulée et le mouvement enregistré correspond parfaitement à ce qui pouvait être anticipé (10%) de baisse par rapport aux plus hauts. Sur un plan théorique, l'on doit considérer que ce mouvement de baisse pour le marché du porc, ne sera achevé qu'à la fin de la semaine présente. Si une légère remontée semble plausible à court terme, une nouvelle volée de bois vert semble se préparer pour ce marché entre le 17 et le 20 du mois courant. Ensuite nous devrions commencer à subir l'influence d'un paramètre qui sera actif au début du mois de mai, mais ses effets ne peuvent être ni cernés ni anticipés avec certitude pour l'instant. Permettra-t-il au marché de rebondir avec efficacité ? impossible d'y répondre pour l'instant.

Sur l'or et les taux d'intérêts :

Le président de la BCE semble avoir été assez clair dans ses déclarations : les taux sont condamnés à la hausse.

Concernant cette petite partie, comme il n'y a rien à changer pour une période assez longue, il me semble préférable de laisser pour l'instant cet ensemble en l'état.
Quelques questions nous sont posées assez souvent quant à l'évolution du métal jaune. Notre position est invariable depuis le 10 juillet 2001 : l'or est à la hausse jusqu'en 2018. Son sommet sera-t-il de 2000 dollars l'once ou de 5000, seules les années nous permettrons de constater le niveau qui sera atteint. C'est un mouvement de long terme qui est parfaitement cerné et sur lequel il y a unanimité sur un plan mondial. Un rapide étude réalisée depuis 1830, montre avec clarté que la période présente génèrera, obligatoirement une hausse du métal jaune (exprimée en dollars). Le mouvement est sur un plan théorique similaire à celui enregistré entre les années 1965 et 1981. A l'époque de 35, le marché est passé à 800. En 2001 au plus bas, le marché est cette fois parti de 250. Je vous laisse le soin de faire la ou les multiplications. La méthode utilisée permet non seulement pour la matière concernée (l'or métal), de déterminer la tendance, mais aussi d'avancer une amplitude quant au mouvement à venir.

Quant aux taux d'intérêts, ils ont bien réalisés leurs points bas en juin 2003, ce dont R Merriman avait fait part à l'époque en temps opportun. Occasion qui avait été saisie à l'époque par Warren BUFFET pour vendre l'ensemble de son portefeuille obligataire. Le cycle est identique à celui de l'or, il n'y a donc aucune raison de douter quant à l'évolution à venir. Si vous examinez une courbe des T-Bonds, vous remarquerez que de 1981 à 2003, les taux n'ont fait que de baisser avec quelques contre-mouvements, nous sommes maintenant repartis pour 20 ans dans l'autre sens.
Profitons d'ailleurs pour expliquer à ceux qui ne le sauraient pas qui est Warren BUFFET. Positionner ce Monsieur, est chose aisée. Tout le monde a entendu parler du patron de Microsoft, Bill Gates, première fortune du monde. Derrière lui, se trouve tout simplement Warren BUFFET. Particularité : il préside tous les ans une assemblée générale de son fond d'investissement. Si vous souhaitez y assister, l'entrée est payante, et tous les ans, la salle est comble.

Valid HTML 4.01 Transitional

Valid CSS!