Les arbres ne montent pas jusqu'au Ciel...

Les taupes ne creusent pas jusqu'en Australie...

 

LE COCHON  SIDERAL

Elle prie le ciel pour lui demander de bien nous inspirer

Le 26 juin 2006 - semaine 26

Le fait que cette semaine le problème de la grippe aviaire ait été rapidement et brièvement évoqué, laisse présager qu'elle devrait ressurgir vers la fin de l'été. Ceci correspond à ce qui avait été brièvement avancé dans cette colonne vers la fin de l'hiver, début du printemps. Ce sujet devrait normallement revenir au devant de l'actualité vers la fin août, début septembre.

Sur marché du porc breton : L'embellie continue sur le marché du porc breton qui pour la première foi depuis bien des années s'installe au dessus du niveau psychologique des 1,40. Il nous sera possible de constater au cours de la semaine à venir si le petit paramètre négatif qui passe le lundi 26 freinera la hausse de ce marché. Il est tout à fait possible que nous réussissions à passer au travers. Nous pourrions également assister à un mouvement de consolidation lors de la séance du jeudi 29. Mais s'il est bon de rapeller que les arbres ne montent pas jusqu'au Ciel, nous n'avons pas pour l'instant de facteurs permettant à ce marché de baisser de façon spectaculaire à très court terme.
Si nous réalisons aujourd'hui une projection à court terme (15/20 jours), nous pouvons avancer que ce marché progresse jusqu'aux premiers jours de juillet où se positionne un paramètre qui devrait influencer sur le niveau de prix dans une fourchette comprise entre 3 et 7%. Mais, nous ne sommes encore qu'en juin et nous aborderons ce détail ultérieurement.

Sur les bourses : Là, il y a lieu d'être surpris par l'actualité qui tourne autour de l'évolution du titre EADS face aux propos avancés par certains de délit d'initié.
Il est bon de rapeller dans ce contexte les propos d'un important financier américain qui affirmait : les millionnaires n'utilisent pas l'astrologie dans les marchés financiers, mais les milliardaires : oui.
Avec deux carrés Jupiter Neptune qui se sont présentés fin janvier et mi-mars, carré qui est resté en orbe pendant plus de deux mois et qui doit se reformer à la fin du mois d'août, il était illusoire d'espérer une hausse substantielle des titres des fabricants aéronautiques ou des compagnies aériennes. Ceci concerne le présent. Quant au futur, si l'on considère que l'aéronautique est en partie gouvernée par Neptune, avec une opposition Saturne Neptune qui est évoquée depuis plusieurs mois par R. Merriman et qui sera pleinement active à partir de la fin août pour une durée d'au moins 12 à 15 mois, son horizon n'apparaît pas très dégagé à court et moyen terme.
Quant à l'évolution globalle à venir des marchés, je vous renvoie comme souvent, à l'analyse et aux perspectives avancées cette semaine par R. Merriman qui constituent une bonne synthèse de l'été à venir.

Pétrole brut (brent) : Les cours ne s'enflamment pas pour l'instant. Le marché a certes corrigé depuis ses plus hauts, mais le mouvement de consolidation est pour l'instant bien inférieur à ce que nous anticipions. Sur un plan plus rationnel constatons que les stocks soit de produits bruts ou de produits distillés publiés cette semaine montrent un niveau confortable de réserves.
Nous restons avec l'opinion que ce marché est pour l'instant bloqué en haut et qu'il faudra maintenant attendre la fin de l'été pour sans doute assister à une consolidation plus prononcée.


Sur le dollar : Les paramètres à priori négatifs qui se sont présentés en fin de semaine n'ont nullement influencé le mouvement initié au début du mois à la suite de l'intervention des banques centrales. Le marché devrait cette semaine rester dans son trading-range. Quant au dollar yen, toute nouvelle sera sans aucun doute mise à profit par la banque du japon pour le faire progresser. Quant à l'euro-yen, rapellons simplement que la communauté européenne n'a pas de politique de change et ne peut en avoir dans la mesure où rien n'a été prévu dans les traités sur ce sujet. Tout ce à quoi nous pouvons assister, ce sont des chœurs de l'Opéra qui chantent marchons et qui restent sur place...

Sur l'or et les taux d'intérêts :

Terminons le raisonnement que nous avions avancé en novembre 2005, concernant l'évolution du marché de l'or, lequel est exposé vers le milieu du présent paragraphe comme cela a été indiqué au début de cette page .
Entre 1965 et 1980, l'once d'or fin est passé de 35 à 850 dollars. Son prix a donc été multiplié par 24,2857. C'est sans doute le respect de la même proportion qui fait affirmer à Manfred Zimmel que l'or devrait atteindre d'ici une quinzaine d'année le niveau des 6000 dollars l'once. En ce qui nous concerne, dans un esprit mathématique, ou trop puriste, nous nous contentons d'effectuer bêtement la multiplication considérant qu'en 2001, le marché est parti de 255 dollars l'once. Respectant la proportion, nous obtenons :

260 X 850/35 = 6192,28 dollars. Si à cela nous ajoutons quelques paramètres assez négatifs qui devraient secouer l'économie mondiale entre 2010 et 2012, rien ne nous empêche de penser que le marché puisse aller plus haut.

Le président de la BCE semble avoir été assez clair dans ses déclarations : les taux sont condamnés à la hausse.

Concernant cette petite partie, comme il n'y a rien à changer pour une période assez longue, il me semble préférable de laisser pour l'instant cet ensemble en l'état.
Quelques questions nous sont posées assez souvent quant à l'évolution du métal jaune. Notre position est invariable depuis le 10 juillet 2001 : l'or est à la hausse jusqu'en 2018. Son sommet sera-t-il de 2000 dollars l'once ou de 5000, seules les années nous permettrons de constater le niveau qui sera atteint. C'est un mouvement de long terme qui est parfaitement cerné et sur lequel il y a unanimité sur un plan mondial. Un rapide étude réalisée depuis 1830, montre avec clarté que la période présente génèrera, obligatoirement une hausse du métal jaune (exprimée en dollars). Le mouvement est sur un plan théorique similaire à celui enregistré entre les années 1965 et 1981. A l'époque de 35, le marché est passé à 800. En 2001 au plus bas, le marché est cette fois parti de 250. Je vous laisse le soin de faire la ou les multiplications. La méthode utilisée permet non seulement pour la matière concernée (l'or métal), de déterminer la tendance, mais aussi d'avancer une amplitude quant au mouvement à venir.

Quant aux taux d'intérêts, ils ont bien réalisés leurs points bas en juin 2003, ce dont R Merriman avait fait part à l'époque en temps opportun. Occasion qui avait été saisie à l'époque par Warren BUFFET pour vendre l'ensemble de son portefeuille obligataire. Le cycle est identique à celui de l'or, il n'y a donc aucune raison de douter quant à l'évolution à venir. Si vous examinez une courbe des T-Bonds, vous remarquerez que de 1981 à 2003, les taux n'ont fait que de baisser avec quelques contre-mouvements, nous sommes maintenant repartis pour 20 ans dans l'autre sens.
Profitons d'ailleurs pour expliquer à ceux qui ne le sauraient pas qui est Warren BUFFET. Positionner ce Monsieur, est chose aisée. Tout le monde a entendu parler du patron de Microsoft, Bill Gates, première fortune du monde. Derrière lui, se trouve tout simplement Warren BUFFET. Particularité : il préside tous les ans une assemblée générale de son fond d'investissement. Si vous souhaitez y assister, l'entrée est payante, et tous les ans, la salle est comble.

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