Les arbres ne montent pas jusqu'au Ciel...

Les taupes ne creusent pas jusqu'en Australie...

 

LE COCHON  SIDERAL

Elle prie le ciel pour lui demander de bien nous inspirer

Le 17 juillet 2006 - semaine 29

Il n'y aura pas d'article la semaine prochaine et cet état de fait pourrait continuer au cours de la semaine suivante.
Des voitures incendiées la veille du 14 juillet en France... l'on peut se demander pourquoi. Quant à l'incendie qui commence à s'allumer au Moyen-Orient, il ne pourra en aucun cas s'éteindre au cours de la semaine à venir.

Sur marché du porc breton : Le marché du porc a sans doute effectué une bonne partie de sa consolidation comme nous l'avançions la semaine dernière. Le rebond, certes léger, mais un peu sec réalisé au cours de la séance de mercredi devrait continuer au cours de la semaine à venir. Après celle-ci, le marché demandera sans doute à respirer ou à boire... Cette petite accalmie, ne devrait pas à priori nous empêcher d'aller tutoyer les 1,40 de nouveau, niveau que certains doivent considérer comme un seuil qu'il faut atteindre. Rapellons que ce n'est qu'après le 20 de ce mois que l'on pourra considérer que le paramètre négatif qui a déclenché la consolidation des quinze derniers jours commencera à vraiment s'estomper. L'on pourra alors passer à autre chose.

Sur les bourses : Le brut qui flambe avec le Moyen-Orient et surtout le Nigéria, telle est l'actualité. Des taux d'intérêts qui compte tenu des prix du carburant ne peuvent rester éternellement bas. Des perspectives annoncées par certaines sociétés qui apparaissent moins florissantes qu'on ne l'escomptait... , bref le ralentissement économique qui est évoqué depuis le printemps semble peu à peu prendre forme. Dans ce contexte, il serait fort surprenant que les marchés boursiers performent au cours du deuxième semestre. Brièvement, l'on peut tout simplement avancer que la correction en cours, pour employer un terme élégant, n'est pas terminée.

Pétrole brut (brent) : L'évolution des cours semble nous donner tort quant aux perspectives qui étaient avancées depuis la fin de l'année dernière. Il n'y a plus de limites pour l'instant dans les prix et rien n'empêche que d'ici la fin août les tarifs du brut s'en aillent vers les étoiles. Néanmoins, quel que soit le niveau atteint, l'évolution qui sera enregistrée au cours des mois de septembre octobre sera intéressante. Aurons nous à cette période une baisse des prix ? ou passerons nous une fois de plus à travers d'indicateurs qui habituellement génèrent une baisse ?. Deux paramètres contradictoires se croisent à cette période. L'un serait source de hausse comme dans les années 72-73 et l'autre devrait générer une baisse d'au moins 15 à 20%.


Sur le dollar : Alors que les paramètres rencontrés depuis un certain temps sont parfaitement négatifs depuis la mi-mars, chaque faiblesse se retrouve compensée par un rebond. L'évolution du dollar yen est parfaitement significative à ce sujet, et comme nous l'évoquions la semaine dernière, toute nouvelle est mise à profit par la banque du Japon pour faire remonter la parité. L'annonce d'une hausse des taux dans l'archipel n'a d'ailleurs rien changé à la tendance. Celle-ci ne devrait d'ailleurs pas changer d'ici la fin août.

Sur l'or et les taux d'intérêts :

Terminons le raisonnement que nous avions avancé en novembre 2005, concernant l'évolution du marché de l'or, lequel est exposé vers le milieu du présent paragraphe comme cela a été indiqué au début de cette page .
Entre 1965 et 1980, l'once d'or fin est passé de 35 à 850 dollars. Son prix a donc été multiplié par 24,2857. C'est sans doute le respect de la même proportion qui fait affirmer à Manfred Zimmel que l'or devrait atteindre d'ici une quinzaine d'année le niveau des 6000 dollars l'once. En ce qui nous concerne, dans un esprit mathématique, ou trop puriste, nous nous contentons d'effectuer bêtement la multiplication considérant qu'en 2001, le marché est parti de 255 dollars l'once. Respectant la proportion, nous obtenons :

260 X 850/35 = 6192,28 dollars. Si à cela nous ajoutons quelques paramètres assez négatifs qui devraient secouer l'économie mondiale entre 2010 et 2012, rien ne nous empêche de penser que le marché puisse aller plus haut.

Le président de la BCE semble avoir été assez clair dans ses déclarations : les taux sont condamnés à la hausse.

Concernant cette petite partie, comme il n'y a rien à changer pour une période assez longue, il me semble préférable de laisser pour l'instant cet ensemble en l'état.
Quelques questions nous sont posées assez souvent quant à l'évolution du métal jaune. Notre position est invariable depuis le 10 juillet 2001 : l'or est à la hausse jusqu'en 2018. Son sommet sera-t-il de 2000 dollars l'once ou de 5000, seules les années nous permettrons de constater le niveau qui sera atteint. C'est un mouvement de long terme qui est parfaitement cerné et sur lequel il y a unanimité sur un plan mondial. Un rapide étude réalisée depuis 1830, montre avec clarté que la période présente génèrera, obligatoirement une hausse du métal jaune (exprimée en dollars). Le mouvement est sur un plan théorique similaire à celui enregistré entre les années 1965 et 1981. A l'époque de 35, le marché est passé à 800. En 2001 au plus bas, le marché est cette fois parti de 250. Je vous laisse le soin de faire la ou les multiplications. La méthode utilisée permet non seulement pour la matière concernée (l'or métal), de déterminer la tendance, mais aussi d'avancer une amplitude quant au mouvement à venir.

Quant aux taux d'intérêts, ils ont bien réalisés leurs points bas en juin 2003, ce dont R Merriman avait fait part à l'époque en temps opportun. Occasion qui avait été saisie à l'époque par Warren BUFFET pour vendre l'ensemble de son portefeuille obligataire. Le cycle est identique à celui de l'or, il n'y a donc aucune raison de douter quant à l'évolution à venir. Si vous examinez une courbe des T-Bonds, vous remarquerez que de 1981 à 2003, les taux n'ont fait que de baisser avec quelques contre-mouvements, nous sommes maintenant repartis pour 20 ans dans l'autre sens.
Profitons d'ailleurs pour expliquer à ceux qui ne le sauraient pas qui est Warren BUFFET. Positionner ce Monsieur, est chose aisée. Tout le monde a entendu parler du patron de Microsoft, Bill Gates, première fortune du monde. Derrière lui, se trouve tout simplement Warren BUFFET. Particularité : il préside tous les ans une assemblée générale de son fond d'investissement. Si vous souhaitez y assister, l'entrée est payante, et tous les ans, la salle est comble.

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