LE COCHON  SIDERAL

Le 4 septembre 2006 - semaine 36

Il n'y aura pas d'article la semaine prochaine.

C'est la rentrée... pour les écoliers et aussi pour les hommes politiques. Certains avancent que Lionel Jospin pourrait fort bien être candidat l'an prochain et que Ségolène Royal agirait à l'heure actuelle comme simple faire valoir, et qu'elle se retirerait en temps et en heure pour lui laisser le champ libre. Si le temps nous est accordé, nous nous pencherons toujours à partir de nos paramètres sur les chances de chacun des deux camps en ignorant de toute façon les personnalités qui seront présentes, car globallement, ce n'est pas l'eau qui crée la marée, mais la marée qui fait monter l'eau.

Sur marché du porc breton : Parfaitement au rendez-vous ce fichu marché du porc breton. Pour une fois il a été précis comme une horloge, mieux en quelque sorte que les trains de la "se ne ce feu". Le peu d'expérience que nous avons en la matière nous a incité à la prudence ou à trop d'optimisme et nous a fait opter compte tenu du passé, pour un mouvement baissier qui débuterait à partir des premiers jours de septembre. Pratiquement notre paramètre baissier se présentait le jeudi 31 août et d'habitude il faut attendre le marché suivant pour qu'il se manifeste. Enfin, à la réflexion, se tromper de trois ou quatre jours, ou d'un marché sur un espace temps de 22 mois, ce n'est pas si mal. J'utilise ces propos, car je me rapelle d'un entretien avec un opérateur du marché du porc breton en octobre ou novembre 2004 (cette rubrique n'était pas opérationnelle comme elle l'est actuellement) qui s'inquiétait des propos avancés par certains théoriciens (je ne parle pas d'économistes) selon lesquels le marché du porc breton devait s'en aller à la cave vers la fin de l'année 2004. Et je me rapelle fort bien qu'au cours de la conversation, je lui avançais ces propos : "nous ne sommes pas en 2006, ce marché ne peut pas durablement baisser avant août 2006". Comme l'avance souvent R. Merriman, nous y sommes, et la baisse commence. Quant à l'espace temps auquel je fais allusion pour le marché du porc breton, rassurez vous, cela n'arrive qu'une fois tous les quinze-seize ans. Ne cherchez pas à comprendre les motifs qui vont engendrer cette baisse, mais cette baisse arrive, se prépare et va aller en s'accentuant. L'objectif de cours à atteindre : ce sera comme dans tous les marchés existants. Le marché du porc breton n'est pas un marché particulier ou exceptionnel, c'est un marché comme les autres. Sa seule différence réside dans le fait qu'il s'apelle le marché du porc breton et non le marché du pétrole brut ou du brent. L'objectif à atteindre, nous l'avons déjà par la construction ou l'évolution de ce marché dernièrement.

Sur les bourses : Comme de coutume, je vous renvoie à l'article qui est traduit toutes les semaines sur ce site et qui est maintenant disponible également en langue anglaise. Les hauts ont sans doute été réalisés pour cette année et pour les mois à venir, à moins que, les marchés étant manipulés (fichier PDF que vous pouvez télécharger) comme certains l'affirment, ceux-ci ne réussissent à progresser encore.

Pétrole brut (brent) : La ligne de tendance haussière de long terme vient d'être cassée cette semaine : c'est ce qui est affirmé dans la traduction de cette semaine. Nous avions des paramètres baissiers pour la fin du mois d'août, et notre première idée (en fonction de paramètres personnels), semble se mettre en place. La difficulté de ce marché semble provenir du fait qu'il est lié non pas simplement au aspects de Neptune comme beaucoup l'affirment, mais également à d'autres planètes qui interfèrent avec l'influence neptunienne. Ce mélange, cette interférence croisée, crée la difficulté et la confusion, mais dans ce labyrinthe un peu confus, nous restons avec la conviction que pour cette année les prix ne peuvent nullement progresser et qu'ils ne peuvent que baisser. Ce n'est qu'à partir du milieu de l'hiver que la tendance actuelle qui pour nous est baissière (à court terme), redeviendra haussière ou plus soutenue. Les cours du pétrole brut et du brent remonteront après carnaval 2007

Sur le dollar : Là, c'est clair et c'est bien le Yen, monnaie japonaise qui mène le bal. Ces propos que nous avançions depuis un certain temps semblent avoir été confirmés au cours des derniers jours : un euro yen à 150 est gérable (sniff..). Pour confirmer nos propos, rapellez vous que le point bas de l'euro dollar s'est réalisé le jour du point bas de l'euro yen. Cette rubrique devrait s'intituler : sur le yen. Il est certain qu'avec un euro yen qui peut monter à 200, si l'on poursuit le raisonnement avancé au cours des derniers jours, les producteurs de porc vont apprécier... mais le porc doit baisser : cqfd.

Sur l'or et les taux d'intérêts :

Terminons le raisonnement que nous avions avancé en novembre 2005, concernant l'évolution du marché de l'or, lequel est exposé vers le milieu du présent paragraphe comme cela a été indiqué au début de cette page .
Entre 1965 et 1980, l'once d'or fin est passé de 35 à 850 dollars. Son prix a donc été multiplié par 24,2857. C'est sans doute le respect de la même proportion qui fait affirmer à Manfred Zimmel que l'or devrait atteindre d'ici une quinzaine d'année le niveau des 6000 dollars l'once. En ce qui nous concerne, dans un esprit mathématique, ou trop puriste, nous nous contentons d'effectuer bêtement la multiplication considérant qu'en 2001, le marché est parti de 255 dollars l'once. Respectant la proportion, nous obtenons :

260 X 850/35 = 6192,28 dollars. Si à cela nous ajoutons quelques paramètres assez négatifs qui devraient secouer l'économie mondiale entre 2010 et 2012, rien ne nous empêche de penser que le marché puisse aller plus haut.

Le président de la BCE semble avoir été assez clair dans ses déclarations : les taux sont condamnés à la hausse.

Concernant cette petite partie, comme il n'y a rien à changer pour une période assez longue, il me semble préférable de laisser pour l'instant cet ensemble en l'état.
Quelques questions nous sont posées assez souvent quant à l'évolution du métal jaune. Notre position est invariable depuis le 10 juillet 2001 : l'or est à la hausse jusqu'en 2018. Son sommet sera-t-il de 2000 dollars l'once ou de 5000, seules les années nous permettrons de constater le niveau qui sera atteint. C'est un mouvement de long terme qui est parfaitement cerné et sur lequel il y a unanimité sur un plan mondial. Un rapide étude réalisée depuis 1830, montre avec clarté que la période présente génèrera, obligatoirement une hausse du métal jaune (exprimée en dollars). Le mouvement est sur un plan théorique similaire à celui enregistré entre les années 1965 et 1981. A l'époque de 35, le marché est passé à 800. En 2001 au plus bas, le marché est cette fois parti de 250. Je vous laisse le soin de faire la ou les multiplications. La méthode utilisée permet non seulement pour la matière concernée (l'or métal), de déterminer la tendance, mais aussi d'avancer une amplitude quant au mouvement à venir.