LE COCHON  SIDERAL

Il n'y aura pas d'article la semaine prochaine ainsi que la semaine suivante.

Le 26 février 2007 - semaine 09

Que d'eau diront certains... que d'eau à venir pouvons nous ajouter sans nous tromper. La neige est bien présente pour les vacances de février, voilà qui réjouira les vacanciers.
Chez les français la campagne électorale est commencée... depuis bien longtemps, mais avec les paramètres qui passent au dessus de nos têtes (une opposition Saturne Neptune, un carré Jupiter Uranus), ces deux aspects restants en orbe pendant tout le printemps prochain, il est certain comme l'écrit depuis bien longtemps Raymond Merriman qu'il ne faudra pas croire ce que l'on entendra ou ce que l'on pourra lire. Comme le déclarait au cours de sa campagne G BUSH père, "lisez sur mes lèvres ... pas d'impôt nouveau", ou Bill Clinton " Je n'ai pas eu... avec cette jeune fille". Mais la vérité finit toujours par éclater... tardivement.
Dans ce contexte, l'on remarquera cet extrait issu du site de Moïse Levi : Nicolas Sarkozy promouvra une taxe sur les mouvements spéculatifs des groupes financiers etc... Conclusion de l'auteur : maintenant, j'attends tous ces fonds de placement au Luxembourg.
En ce qui nous concerne, nous espérons entendre un candidat déclarer qu'il fera touner la terre à l'envers, ou déclarer qu'il n'a pas cette prétention.
Navré, mais cette semaine, nous n'avons rien pour les Dames.

Sur marché du porc breton : Frémissements dans les commentaires écrits par le marché du porc breton au cours de la semaine écoulée. Quelle aubaine, les cours sont remontés de 6 centimes environ après en avoir perdu plus de 45. Grosso modo, il manque 45 centimes ou 40 centimes et poussières depuis les plus hauts du mois d'août dernier. La fin du tunnel pour le marché du porc ? c'est ce que certains espèrent ou font espérer. Certes les prix du porc vont encore sans doute légèrement progresser au cours de la semaine à venir (3 à 5 centimes au mieux), mais l'embellie à venir, souhaitée, espérée nous semble aujourd'hui remise aux calendes grecques. Un mouvement ou une tendance de marchés ne s'inverse pas en 48 heures. La quinzaine à venir, contrairement aux perspectives avancées pourrait marquer d'une pierre blanche les semaines noires à venir. Le marasme du marché du porc n'est pas terminé : il ne fait que de commencer ou plutôt il va s'installer. Car l'agriculture ce n'est plus la quantité d'éléments produits mais le prix de revient des éléments produits. Si vous intégrez le mouvement enregistré sur les céréales depuis août dernier et qui va continuer, cinq ou dix centimes de hausse sur le marché du porc ne permettront pas de compenser la variation du facteur alimentaire. Cela c'est le petit intermède distractif, car en fait le marché devrait rapidement aller s'installer en dessous de l'euro pour une période assez durable, et d'ici septembre et même fin octobre prochain nous avons du temps devant nous.

Sur les bourses : L'embellie continue... jusqu'à quand ? nous sommes peut-être proche du terme pour une correction. Selon un paramètre qui peut se révéler exact et qui est exposé différemment dans la rubrique hebdomadaire de R Merriman, le mouvement pourrait commencer avec lenteur, à partir du 6 ou 8 mars. Mais personnellement, pour d'autres raisons, j'envisagerais un mouvement plus continu à partir du début avril et surtout au cours des premiers jours de mai.
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Pétrole brut (brent) : Le marché semble reparti en ayant franchi sur le contrat à terme la barre des $60. Nous avons un beau paramètre haussier vers le milieu du mois de mars qui va soutenir ce marché jusqu'à la fin du mois de septembre. Mais quelques jours après la mi-mars, une première correction un peu sèche devrait se produire. Néanmoins, au fur et à mesure que nous progressons au cours des premiers jours de mars, les prix du brut devraient se raffermir

Sur le dollar : Chantez, dansez, le G7 n'a rien changé à la tendance enregistrée. Les cours de l'euro yen sont établis à Tokyo, les cours du dollar yen sont établis conjointement entre Washington et Tokyo (réunion de janvier 2003) et le cours de l'euro dollar résulte du bon vouloir de ces deux principaux acteurs. Si la semaine à venir ne nous réserve pas de grande surprise, la semaine suivante devrait nous permettre d'assister sans doute à un beau mouvement sur l'euro dollar.
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Sur l'or et les taux d'intérêts :

Terminons le raisonnement que nous avions avancé en novembre 2005, concernant l'évolution du marché de l'or, lequel est exposé vers le milieu du présent paragraphe comme cela a été indiqué au début de cette page .
Entre 1965 et 1980, l'once d'or fin est passé de 35 à 850 dollars. Son prix a donc été multiplié par 24,2857. C'est sans doute le respect de la même proportion qui fait affirmer à Manfred Zimmel que l'or devrait atteindre d'ici une quinzaine d'année le niveau des 6000 dollars l'once. En ce qui nous concerne, dans un esprit mathématique, ou trop puriste, nous nous contentons d'effectuer bêtement la multiplication considérant qu'en 2001, le marché est parti de 255 dollars l'once. Respectant la proportion, nous obtenons :

260 X 850/35 = 6192,28 dollars. Si à cela nous ajoutons quelques paramètres assez négatifs qui devraient secouer l'économie mondiale entre 2010 et 2012, rien ne nous empêche de penser que le marché puisse aller plus haut.

Le président de la BCE semble avoir été assez clair dans ses déclarations : les taux sont condamnés à la hausse.

Concernant cette petite partie, comme il n'y a rien à changer pour une période assez longue, il me semble préférable de laisser pour l'instant cet ensemble en l'état.
Quelques questions nous sont posées assez souvent quant à l'évolution du métal jaune. Notre position est invariable depuis le 10 juillet 2001 : l'or est à la hausse jusqu'en 2018. Son sommet sera-t-il de 2000 dollars l'once ou de 5000, seules les années nous permettront de constater le niveau qui sera atteint. C'est un mouvement de long terme qui est parfaitement cerné et sur lequel il y a unanimité sur un plan mondial. Un rapide étude réalisée depuis 1830, montre avec clarté que la période présente génèrera, obligatoirement une hausse du métal jaune (exprimée en dollars). Le mouvement est sur un plan théorique similaire à celui enregistré entre les années 1965 et 1981. A l'époque de 35, le marché est passé à 800. En 2001 au plus bas, le marché est cette fois parti de 250. Je vous laisse le soin de faire la ou les multiplications. La méthode utilisée permet non seulement pour la matière concernée (l'or métal), de déterminer la tendance, mais aussi d'avancer une amplitude quant au mouvement à venir.