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Il n'y aura pas d'article la semaine prochaine ainsi que la semaine suivante.

Le 02 Avril 2007 - semaine 14

Comme cela a déjà été avancé cette rubrique va sans doute s'estomper ou devenir moins volumineuse au fil du temps.
Pour ne pas perdre nos habitudes, commençons par les Dames... et les Messieurs ; deux journées fastes se présentent en fin de mois pour les coupes de cheveux : les 20 et 27 avril.

Ils sont fort intéressants les évènements qui se sont déroulés en France au cours de la dernière quinzaine. Tout d'abord en période pré-électorale la coutume voudrait que l'on assiste à un calme plat sur le plan des revendications, or là : beaucoup de professions battent le pavé et manifestent, bref chacun espère se faire entendre ; et la surenchère risque de continuer bien longtemps, même au delà du résultat des élections.
Instructives également les émeutes ou le chaos qui s'est produit dans une gare au cours de la semaine écoulée. Le côté imprévisible tel qu'il est avancé ici depuis quelques semaines semble s'être parfaitement vérifié. Le seul problème c'est que cette "imprévisibilité" va continuer de s'étendre et de s'amplifier jusqu'aux premiers jours de Mai. Deux hypothèses peuvent d'ailleurs être envisagées ; soit ces évènements continuent avec plus ou moins d'intensité jusqu'aux premiers jours de mai, puis le feu s'éteint, soit le calme revient temporairement puis une explosion se produit. S'agit-il de revendications, de manifestations ?, impossible à notre niveau de le déterminer avec précision. Tout ce qu'il est possible d'avancer c'est que cela sortira des sentiers habituels, à l'image de ce qui s'est produit dans cette gare parisienne où un simple contrôle a été le détonateur d'une explosion. Plus nous approchons des premiers jours de mai, plus le risque s'amplifie.
Une surprise est également attendue quant aux résultats des élections françaises, du moins pour le premier tour. Si le résultat final nous apparaît assez clair, certains signes précurseurs ne trompent pas : ainsi en est-il de l'attitude du député André Santini qui est connu pour cotôyer les milieux astrologiques ; et l'adage pas d'intérêts pas d'action se trouve en la circonstance parfaitement adapté.

Mais revenons à nos sujets habituels, dont les cours du porc qui n'intéressent personne, même pas les producteurs.

Sur marché du porc breton : Ce qui était avancé lors de nos précédents écrits s'est avéré globallement assez juste : le marché du porc vient d'enregistrer une petite hausse certes minime, mais il semble commencer à sortir de l'ornière où il était enlisé depuis la mi-novembre. Globallement il faut remarquer que le marché du porc breton a fait preuve jusqu'ici d'une remarquable résistance et n'a pas réussi à franchir la barre de l'euro. Ajoutons à ces constatations que le paramètre négatif qui nous bloquait depuis plusieurs semaines s'est momentanément éloigné depuis la fin du mois de mars. Mais ce ne sera qu'après le 10 -11 avril qu'il ne pèsera plus de façon constante sur le marché du porc. La reprise entammée devrait donc se poursuivre dans un premier temps. Cette reprise devrait normallement se confirmer lors du marché du porc du 5 avril et ce mouvement devrait théoriquement se poursuivre au cours de la semaine suivante à partir du 11 avril. Ensuite ce mouvement devrait se poursuivre après le 20 avril et le mouvement devrait alors prendre de la vitesse haussière. Nous pourrions fort bien assister à une progression de cinq à huit centimes au cours de l'une des semaines à venir.
Mais il nous semble bon de tempérer les espérances, car ce mouvement ne sera qu'un rebond dans la mesure où la période de baisse n'est pas encore à notre point de vue terminée. Le marché du porc n'est pas encore sorti ou n'a pas encore réalisé son point bas.

Sur les bourses : Si celles-ci ont bien réalisées une correction comme cela était anticipé, il n'y a pas eu pour l'instant d'effondrement. Il n'y a rien à ajouter à ce qui a été écrit précédemment sur ce sujet et pour plus de détail je vous renvoie à l'article de R. Merriman.

Pétrole brut (brent) : Il n'y a pas eu de consolidation ou de petite correction comme certains paramètres pouvaient le laisser présager. Il faut donc en déduire, et nous en déduisons que le mouvement de hausse attendu depuis de nombreux mois est maintenant démarré et qu'il ne devrait plus maintenant s'interrompre. Certes une légère accalmie peut se produire ou se dessiner, mais celle-ci ne sera que momentanée. Entre le 8 et le 10 avril, nous devrions assister à un évènement qui pourrait de nouveau provoquer une flambée sur ce marché.

Sur le dollar :Contrairement à ce qui était écrit il y a une quinzaine de jours, et contrairement à ce qui avancé par beaucoup, il ne nous semble plus que l'euro dollar puisse maintenant monter énormément. Si une baisse importante avait dû se produire, elle se serait déjà réalisée. Il nous semble que le point haut de l'euro qui s'est produit le 20 - 21 mars sur l'Asie (1.3420-1.3440), constitue un point haut qui ne sera pas revu avant quelques mois. Certes un accident est possible (remontée), vers la fin avril, mais nous en doutons au regard de certains évènements qui vont se produire chez les Gaulois. Au regard de ces évènements, le futur président n'aura sans doute pas grand mal à faire baisser l'euro s'il le souhaite. On peut d'ailleurs se demander dès à présent si l'euro d'ici quelque année n'aura pas rejoint le statut de la lire italienne avant qu'elle n'intègre l'euro.

Sur l'or et les taux d'intérêts :

Terminons le raisonnement que nous avions avancé en novembre 2005, concernant l'évolution du marché de l'or, lequel est exposé vers le milieu du présent paragraphe.
Entre 1965 et 1980, l'once d'or fin est passé de 35 à 850 dollars. Son prix a donc été multiplié par 24,2857. C'est sans doute le respect de la même proportion qui fait affirmer à Manfred Zimmel que l'or devrait atteindre d'ici une quinzaine d'année le niveau des 6000 dollars l'once. En ce qui nous concerne, dans un esprit mathématique, ou trop puriste, nous nous contentons d'effectuer bêtement la multiplication considérant qu'en 2001, le marché est parti de 255 dollars l'once. Respectant la proportion, nous obtenons :

260 X 850/35 = 6192,28 dollars. Si à cela nous ajoutons quelques paramètres assez négatifs qui devraient secouer l'économie mondiale entre 2010 et 2012, rien ne nous empêche de penser que le marché puisse aller plus haut.

Le président de la BCE semble avoir été assez clair dans ses déclarations : les taux sont condamnés à la hausse.

Concernant cette petite partie, comme il n'y a rien à changer pour une période assez longue, il me semble préférable de laisser pour l'instant cet ensemble en l'état.
Quelques questions nous sont posées assez souvent quant à l'évolution du métal jaune. Notre position est invariable depuis le 10 juillet 2001 : l'or est à la hausse jusqu'en 2018. Son sommet sera-t-il de 2000 dollars l'once ou de 5000, seules les années nous permettront de constater le niveau qui sera atteint. C'est un mouvement de long terme qui est parfaitement cerné et sur lequel il y a unanimité sur un plan mondial. Un rapide étude réalisée depuis 1830, montre avec clarté que la période présente génèrera, obligatoirement une hausse du métal jaune (exprimée en dollars). Le mouvement est sur un plan théorique similaire à celui enregistré entre les années 1965 et 1981. A l'époque de 35, le marché est passé à 800. En 2001 au plus bas, le marché est cette fois parti de 250. Je vous laisse le soin de faire la ou les multiplications. La méthode utilisée permet non seulement pour la matière concernée (l'or métal), de déterminer la tendance, mais aussi d'avancer une amplitude quant au mouvement à venir.

Quant aux taux d'intérêts, ils ont bien réalisés leurs points bas en juin 2003, ce dont R Merriman avait fait part à l'époque en temps opportun. Occasion qui avait été saisie à l'époque par Warren BUFFET pour vendre l'ensemble de son portefeuille obligataire. Le cycle est identique à celui de l'or, il n'y a donc aucune raison de douter quant à l'évolution à venir. Si vous examinez une courbe des T-Bonds, vous remarquerez que de 1981 à 2003, les taux n'ont fait que de baisser avec quelques contre-mouvements, nous sommes maintenant repartis pour 20 ans dans l'autre sens.
Profitons d'ailleurs pour expliquer à ceux qui ne le sauraient pas qui est Warren BUFFET. Positionner ce Monsieur, est chose aisée. Tout le monde a entendu parler du patron de Microsoft, Bill Gates, première fortune du monde. Derrière lui, se trouve tout simplement Warren BUFFET. Particularité : il préside tous les ans une assemblée générale de son fond d'investissement. Si vous souhaitez y assister, l'entrée est payante, et tous les ans, la salle est comble.

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