Le 03 novembre 2008 - semaine 45

Pour quelques semaines nous allons reprendre cette rubrique. Ensuite : à la grâce du Ciel !!!

Des élections vont se dérouler cette semaine aux Etats-Unis. Certains attachent une grande importance à ces résultats. A notre point de vue, sans vouloir les critiquer, les hommes politiques ne font pas tourner la terre, descendre l'eau dans les rivières etc... Quelque soit le résultat, le cours des choses se déroulera normallement au fil du temps. Au cours des prochaines années, quelque soit celui qui sera élu, nous assisterons sans doute à des soulèvements ou à une mini-révolution dans ce pays.
Certains avis que nous avons pu parcourir semblent assez partagés quant au futur locataire de la Maison Blanche. Si la raison nous fait penser pour une victoire du candidat démocrate, certains avancent une suprise vers la fin du résultat. Mais quoiqu'il en soit, la terre continuera de tourner dans le même sens.

Sur marché du porc breton :

Il nous a semblé préférable d'arrêter l'an dernier cette rubrique. Cela ne nous a pas empêché de suivre de façon plus ou moins éloignée cette activité. Ainsi à certaines connaissances nous avons pu annoncer fin janvier que le mouvement de baisse semblait momentanément terminé. Lorsque nous lisions au début de l'été les commentaires euphoriques de certains nous restions dubitatifs. Puis fin août, début septembre nous avons annoncé à nos correspondants une baisse à venir en avancant que nous attendions début novembre pour nous prononcer. Nous y sommes.
En nous basant sur nos paramètres habituels ce nouveau mois devrait commencer par une belle accélération baissière du marché du porc breton. Nous sommes aux alentours des 1,21 et la barrière des 1,20 devrait être allègrement franchie dans un premier temps. Ensuite nous devrions commencer le plongeon.
Quant au reste, il faut constater qu'il n'y a pas de crise sur ce marché bien au contraire. La branche se porte très bien. La production n'a jamais été aussi volumineuse, les abattoirs n'ont jamais abattu autant de porcs, les marchands d'aliments n'ont jamais vendu autant d'aliments vu le niveau de production. Et la règle terrestre est parfaitement respectée dans ce marché. Quoique l'on dise, quoique l'on fasse, quoique l'on organise les oscillations du marché existent et perdurent. Face à l'évolution que nous semblons pressentir certaines âmes ingénieuses vont encore nous imaginer un nouveau modèle économique pour inverser la situation. Le problème, c'est qu'ils devraient comprendre que toutes les belles théories qui ont été mises en place dans les années 70 sur ces marchés sont tombées avec le mur de Berlin. Et le vieux dicton selon lequel ce n'est pas le cheval qui herse l'avoine qui la mange existera et se réalisera aussi longtemps que la rotation de la terre ne sera pas inversée.
Quant au reste ceux que nous avons pu entendre l'an dernier se plaindre qu'ils perdaient de l'argent en produisant des porcs avaient en main, au vu de ce qui avait été publié sur ce site, tout pour se taire.

Sur les bourses : Nous laissons cette rubrique à notre correspondant des Etats-Unis dont vous pouvez lire la colonne hebdomadaire sur ce site en langue anglaise.

Sur le dollar : Nouveau président à venir, les banques centrales mènent correctement le marché et une correction haussière devrait donc se dessiner. Celle-ci a commencé à partir de la mi-juillet lorsque la majorité des opérateurs est en vacances.

Sur l'or et les taux d'intérêts :

Terminons le raisonnement que nous avions avancé en novembre 2005, concernant l'évolution du marché de l'or, lequel est exposé vers le milieu du présent paragraphe.
Entre 1965 et 1980, l'once d'or fin est passé de 35 à 850 dollars. Son prix a donc été multiplié par 24,2857. C'est sans doute le respect de la même proportion qui fait affirmer à Manfred Zimmel que l'or devrait atteindre d'ici une quinzaine d'année le niveau des 6000 dollars l'once. En ce qui nous concerne, dans un esprit mathématique, ou trop puriste, nous nous contentons d'effectuer bêtement la multiplication considérant qu'en 2001, le marché est parti de 255 dollars l'once. Respectant la proportion, nous obtenons :

260 X 850/35 = 6192,28 dollars. Si à cela nous ajoutons quelques paramètres assez négatifs qui devraient secouer l'économie mondiale entre 2010 et 2012, rien ne nous empêche de penser que le marché puisse aller plus haut.

Le président de la BCE semble avoir été assez clair dans ses déclarations : les taux sont condamnés à la hausse.

Concernant cette petite partie, comme il n'y a rien à changer pour une période assez longue, il me semble préférable de laisser pour l'instant cet ensemble en l'état.
Quelques questions nous sont posées assez souvent quant à l'évolution du métal jaune. Notre position est invariable depuis le 10 juillet 2001 : l'or est à la hausse jusqu'en 2018. Son sommet sera-t-il de 2000 dollars l'once ou de 5000, seules les années nous permettront de constater le niveau qui sera atteint. C'est un mouvement de long terme qui est parfaitement cerné et sur lequel il y a unanimité sur un plan mondial. Un rapide étude réalisée depuis 1830, montre avec clarté que la période présente génèrera, obligatoirement une hausse du métal jaune (exprimée en dollars). Le mouvement est sur un plan théorique similaire à celui enregistré entre les années 1965 et 1981. A l'époque de 35, le marché est passé à 800. En 2001 au plus bas, le marché est cette fois parti de 250. Je vous laisse le soin de faire la ou les multiplications. La méthode utilisée permet non seulement pour la matière concernée (l'or métal), de déterminer la tendance, mais aussi d'avancer une amplitude quant au mouvement à venir.