Elle prie le ciel pour lui demander de bien nous inspirer

LE COCHON  SIDÉRAL

Les arbres ne montent pas jusqu'au Ciel...

Les taupes ne creusent pas jusqu'en Australie...
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Le 10 novembre 2008 - semaine 46

Nous vous avions écrit l'année dernière que nous attendions qu'une personnalité politique nous déclare qu'elle allait réussir à faire tourner la terre à l'envers. Et bien c'est arrivé grâce à Martine AUBRY que nous avons entendu déclarer il y a quelque temps "qu'il fallait redonner du pouvoir d'achat pour éviter la récession". Nous aurions préféré l'entendre déclarer qu'il était urgent de prendre des mesures pour empêcher les neiges de fondre en plaine au printemps... !!!.
Selon la même philosophie nous avons aussi lu une déclaration du secrétaire général des jeunes agriculteurs français selon laquelle il fallait réorganiser les filières agricoles pour empêcher les variations de prix à la production. Nous avons déjà élucubré sur ce point la semaine dernière, il est donc inutile d'y revenir. Une déclaration affirmant qu'il était urgent de prendre des mesures pour empêcher l'eau de s'écouler trop vite dans les rivières nous serait apparue d'une aussi grande pertinence.
Tout ce que nous pouvons ajouter c'est qu'il n'y a pas de marchés plus organisés que les marchés du porc et les marchés des céréales, avec des offices, des structures para-étatiques etc... et ces conceptions institutionnalistes appliquées à marche forcée depuis plus d'une vingtaine d'années en instituant des carcans fallacieux n'ont rien changé et ne peuvent changer les réalités économiques existantes. Ces mêmes théories qui avançaient et continuent de prôner que tout animal vivant doit être abattu sur place ne résistent pas à l'intérêt économique du marché. Il a été maintes fois démontré dans le marché du porc comme dans d'autres, que c'est grâce aux ventes en vif que ce marché pouvait progresser pour les producteurs. Reste à savoir si les dirigeants syndicaux défendent leurs adhérents ou leurs intérêts personnels ?. Selon cette même philosophie toujours active, il faut donc s'attendre à de nouvelles lois d'orientation qui feront suite à de précédentes et qui en précèderont de nouvelles. Il serait plus simple de constater qu'existe la réalité de Monsieur le Marché. Mais c'est tellement compliqué de faire simple ou d'admettre la réalité terreste ... et de faire abstraction de toute idéologie.
Dans un autre domaine, il n'y a pas de marché plus contrôlé que le marché du pétrole brut où l'Arabie Saoudite représente plus de 50% de la production journalière mondiale. Cela n'a pas empêché les cours de ce produit de passer de 9$ le baril fin 1998 à plus de 140 vers l'été 2008 pour revenir sous $60 actuellement. Et la baisse actuelle sur ce produit n'est pas à notre point de vue encore terminée.
Pourquoi sommes nous passés du marché du porc au marché du pétrole ?. Cela n'est pas un simple hasard. Le marché du porc et le marché du pétrole brut présentent à notre point de vue, certaines ressemblances quant aux paramètres astrologiques qui semblent les diriger.

Sur marché du porc breton :

Rassurez vous, lorsque l'on réalise des prévisions en se basant sur des paramètres astrologiques, on finit par se planter un jour ou l'autre au fil du temps, notamment dans les détails.

Le paramètre qui permet au marché du porc de baisser depuis début septembre et qui semble s'être pleinement exprimé au cours du mois d'octobre et en ce début novembre, est toujours à la fois présent et actif. Néanmoins en fin de semaine un autre paramètre de moyen terme se présente. En période normale, ce facteur nous aurait déclenché une hausse d'environ 5 à 8%. Deux hypothèses peuvent être avancées. Soit il ralentit la chute, soit il permet au marché de rebondir momentanément. Au risque de commettre une erreur notre option penche vers la seconde solution. A partir du jeudi 13 ou au plus tard du lundi 16 le marché du porc devrait se requinquer de cinq à six centimes dans un premier temps. Donc soit en cette fin de semaine, soit au début de la semaine prochaine beaucoup vont considérer que la baisse sur le marché du porc breton est terminée. Une euphorie risque de faire place momentanément à la morosité ambiante. Mais comme nous l'avons souvent écrit : rien n'est éternel.

Sur les bourses : Nous laissons cette rubrique à notre correspondant des Etats-Unis dont vous pouvez lire la colonne hebdomadaire sur ce site en langue anglaise.

Sur le dollar : Il nous semble préférable de suspendre cette rubrique momentanément.

Sur l'or et les taux d'intérêts :

Terminons le raisonnement que nous avions avancé en novembre 2005, concernant l'évolution du marché de l'or, lequel est exposé vers le milieu du présent paragraphe.
Entre 1965 et 1980, l'once d'or fin est passé de 35 à 850 dollars. Son prix a donc été multiplié par 24,2857. C'est sans doute le respect de la même proportion qui fait affirmer à Manfred Zimmel que l'or devrait atteindre d'ici une quinzaine d'année le niveau des 6000 dollars l'once. En ce qui nous concerne, dans un esprit mathématique, ou trop puriste, nous nous contentons d'effectuer bêtement la multiplication considérant qu'en 2001, le marché est parti de 255 dollars l'once. Respectant la proportion, nous obtenons :

260 X 850/35 = 6192,28 dollars. Si à cela nous ajoutons quelques paramètres assez négatifs qui devraient secouer l'économie mondiale entre 2010 et 2012, rien ne nous empêche de penser que le marché puisse aller plus haut.

Le président de la BCE semble avoir été assez clair dans ses déclarations : les taux sont condamnés à la hausse.

Concernant cette petite partie, comme il n'y a rien à changer pour une période assez longue, il me semble préférable de laisser pour l'instant cet ensemble en l'état.
Quelques questions nous sont posées assez souvent quant à l'évolution du métal jaune. Notre position est invariable depuis le 10 juillet 2001 : l'or est à la hausse jusqu'en 2018. Son sommet sera-t-il de 2000 dollars l'once ou de 5000, seules les années nous permettront de constater le niveau qui sera atteint. C'est un mouvement de long terme qui est parfaitement cerné et sur lequel il y a unanimité sur un plan mondial. Un rapide étude réalisée depuis 1830, montre avec clarté que la période présente génèrera, obligatoirement une hausse du métal jaune (exprimée en dollars). Le mouvement est sur un plan théorique similaire à celui enregistré entre les années 1965 et 1981. A l'époque de 35, le marché est passé à 800. En 2001 au plus bas, le marché est cette fois parti de 250. Je vous laisse le soin de faire la ou les multiplications. La méthode utilisée permet non seulement pour la matière concernée (l'or métal), de déterminer la tendance, mais aussi d'avancer une amplitude quant au mouvement à venir.

Quant aux taux d'intérêts, ils ont bien réalisés leurs points bas en juin 2003, ce dont R Merriman avait fait part à l'époque en temps opportun. Occasion qui avait été saisie à l'époque par Warren BUFFET pour vendre l'ensemble de son portefeuille obligataire. Le cycle est identique à celui de l'or, il n'y a donc aucune raison de douter quant à l'évolution à venir. Si vous examinez une courbe des T-Bonds, vous remarquerez que de 1981 à 2003, les taux n'ont fait que de baisser avec quelques contre-mouvements, nous sommes maintenant repartis pour 20 ans dans l'autre sens.
Profitons d'ailleurs pour expliquer à ceux qui ne le sauraient pas qui est Warren BUFFET. Positionner ce Monsieur, est chose aisée. Tout le monde a entendu parler du patron de Microsoft, Bill Gates, première fortune du monde. Derrière lui, se trouve tout simplement Warren BUFFET. Particularité : il préside tous les ans une assemblée générale de son fond d'investissement. Si vous souhaitez y assister, l'entrée est payante, et tous les ans, la salle est comble.

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