Elle prie le ciel pour lui demander de bien nous inspirer

LE COCHON  SIDÉRAL

Les arbres ne montent pas jusqu'au Ciel...

Les taupes ne creusent pas jusqu'en Australie...
Ajouter ce site à vos favoris















Le 24 novembre 2008 - semaine 48

Il y a une quinzaine de jours nous avions évoqué les déclarations de Martine AUBRY. Nous ne pensions pas à l'époque que c'était notre intuition naturelle qui nous guidait. Cette élection nous fait penser à la déclaration d'un homme très sage qui déclarait alors que nous n'étions qu'enfant, qu'un bon entraîneur de chevaux de courses est celui qui commence par entraîner le propriétaire. Tout est dit. Quant à la récession, elle va venir, et ce n'est pas demain que l'eau qui descend dans la rivière remontera naturellement à la source, car : chassez le naturel, il revient au galop !!!, c'est la raison pour laquelle, nous allons revenir à notre marché du porc.

Sur marché du porc breton :

Sur la semaine écoulée, nous avons enregistré à notre point de vue une stabilité. Passer de 1,1740 à 1,1770 ne constitue pas une hausse remarquable dans la mesure où le cours de la semaine précédente s'affichait à : 1,18. Cela fait une petite quinzaine de jours que nous vous avançons qu'une hausse doit intervenir. Le paramètre qui se présentait vers le 14 novembre n'a pas réussi à stopper le mouvement baissier qui dure depuis la mi-septembre. Consolons nous en pensant que les économistes début septembre n'envisageaient pas un tel repli par rapport aux cours enregistrés pendant l'été. D'ailleurs ils ne savent pas et ne peuvent pas savoir ; tout comme nous ne pouvons pas non plus savoir à certaines périodes.
Pour la semaine à venir, dans le pire des scénarios nous pouvons envisager une stabilité des cours ou au pire une légère remontée qui serait en fait le frémissement ou les frémissements de la hausse à venir. En fait deux options sont possibles (comme souvent), soit le marché du porc breton réalise un saut haussier correct lors du marché du jeudi 27 novembre 2008, lequel saut serait confirmé lors de la séance du lundi 1er décembre 2008, soit le marché se reprend avec lenteur lors du marché du jeudi novembre pour ensuite accélérer sa hausse lors du marché du 1er décembre 2008. L'avenir nous le dira. Mais d'une façon plus générale nous pouvons considérer qu'à court terme le mouvement baisser devrait connaître une pause. Celle-ci est d'ailleurs nécessaire pour encourager le cheval à herser l'avoine.

Sur les bourses : Nous laissons cette rubrique à notre correspondant des Etats-Unis dont vous pouvez lire la colonne hebdomadaire sur ce site en langue anglaise.

Sur le dollar : Il nous semble préférable de suspendre cette rubrique momentanément.

Sur l'or et les taux d'intérêts :

Terminons le raisonnement que nous avions avancé en novembre 2005, concernant l'évolution du marché de l'or, lequel est exposé vers le milieu du présent paragraphe.
Entre 1965 et 1980, l'once d'or fin est passé de 35 à 850 dollars. Son prix a donc été multiplié par 24,2857. C'est sans doute le respect de la même proportion qui fait affirmer à Manfred Zimmel que l'or devrait atteindre d'ici une quinzaine d'année le niveau des 6000 dollars l'once. En ce qui nous concerne, dans un esprit mathématique, ou trop puriste, nous nous contentons d'effectuer bêtement la multiplication considérant qu'en 2001, le marché est parti de 255 dollars l'once. Respectant la proportion, nous obtenons :

260 X 850/35 = 6192,28 dollars. Si à cela nous ajoutons quelques paramètres assez négatifs qui devraient secouer l'économie mondiale entre 2010 et 2012, rien ne nous empêche de penser que le marché puisse aller plus haut.

Le président de la BCE semble avoir été assez clair dans ses déclarations : les taux sont condamnés à la hausse.

Concernant cette petite partie, comme il n'y a rien à changer pour une période assez longue, il me semble préférable de laisser pour l'instant cet ensemble en l'état.
Quelques questions nous sont posées assez souvent quant à l'évolution du métal jaune. Notre position est invariable depuis le 10 juillet 2001 : l'or est à la hausse jusqu'en 2018. Son sommet sera-t-il de 2000 dollars l'once ou de 5000, seules les années nous permettront de constater le niveau qui sera atteint. C'est un mouvement de long terme qui est parfaitement cerné et sur lequel il y a unanimité sur un plan mondial. Un rapide étude réalisée depuis 1830, montre avec clarté que la période présente génèrera, obligatoirement une hausse du métal jaune (exprimée en dollars). Le mouvement est sur un plan théorique similaire à celui enregistré entre les années 1965 et 1981. A l'époque de 35, le marché est passé à 800. En 2001 au plus bas, le marché est cette fois parti de 250. Je vous laisse le soin de faire la ou les multiplications. La méthode utilisée permet non seulement pour la matière concernée (l'or métal), de déterminer la tendance, mais aussi d'avancer une amplitude quant au mouvement à venir.

Quant aux taux d'intérêts, ils ont bien réalisés leurs points bas en juin 2003, ce dont R Merriman avait fait part à l'époque en temps opportun. Occasion qui avait été saisie à l'époque par Warren BUFFET pour vendre l'ensemble de son portefeuille obligataire. Le cycle est identique à celui de l'or, il n'y a donc aucune raison de douter quant à l'évolution à venir. Si vous examinez une courbe des T-Bonds, vous remarquerez que de 1981 à 2003, les taux n'ont fait que de baisser avec quelques contre-mouvements, nous sommes maintenant repartis pour 20 ans dans l'autre sens.
Profitons d'ailleurs pour expliquer à ceux qui ne le sauraient pas qui est Warren BUFFET. Positionner ce Monsieur, est chose aisée. Tout le monde a entendu parler du patron de Microsoft, Bill Gates, première fortune du monde. Derrière lui, se trouve tout simplement Warren BUFFET. Particularité : il préside tous les ans une assemblée générale de son fond d'investissement. Si vous souhaitez y assister, l'entrée est payante, et tous les ans, la salle est comble.

Haut de page
Valid HTML 4.01 Transitional

Valid CSS!