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Le 22 décembre 2008 - semaine 52

Une petite erreur, ou une petite distraction.... il peut arriver que le titre de ce billet ne comporte pas exactement la date et le numéro de semaine de l'année. En cas de doute vous pouvez vous référer tout simplement au sommaire des publications de l'année. En utilisant ce dernier lien, le numéro utilisé pour la semaine concerné est obligatoirement correct. Avec toutes nos excuses si cela se produit de temps à autre, merci de le signaler.

Sur marché du porc breton :

Dur, dur, parfois de prévoir. La preuve vient de nous en être démontrée au cours des dernières semaines. Depuis la mi-novembre, nous avions de beaux paramètres haussiers qui se présentaient à une quinzaine de jours d'intervalle. En période normale, ces petits facteurs auraient généré une hausse comprise entre 3 et 8 pour cent. Certes nous avons assisté à un petit rebond qui n'a duré qu'un couple de séances, mais celui-ci ne s'est pas prolongé. La semaine dernière, alors qu'une hausse pouvait être attendue, nous laissions supposer que tout mouvement haussier serait pour le moins limité dans la mesure où les paramètres baissiers présents depuis la fin septembre étaient toujours actifs. Force est de constater que ces paramètres n'ont nullement perdu pour l'instant de leur intensité et qu'ils continuent de peser sur les cours du marché du porc breton.

Il ne faut donc pas espérer à court terme ou au cours des premiers mois de l'année 2009 que les cours au marché du porc breton franchissent à nouveau la barre fatidique des 1,20, bien au contraire. Les facteurs négatifs étant toujours présents, il faut s'attendre non seulement à une persistance de ceux-ci mais encore à une accélération de leur influence au cours des deux premiers mois de l'année. Ceux qui espèrent qu'à court ou moyen terme le marché va reprendre de la hauteur, risquent de descendre avec un peu de brutalité de leur escabeau... Il va sans doute falloir faire preuve de beaucoup de patience.. donc, il faudra attendre quelque ou quelques mois avant que le marché ne se reprenne. D'ailleurs un marché ne peut se reprendre que lorsque les acteurs sont vraiment découragés et pour l'instant, ce n'est pas le cas car la production est encore trop importante. Mais avec ces derniers propos, nous sortons de notre domaine... aussi, est-il préférable que nous arrêtions là jusqu'aux premières semaines de l'année prochaine.

Sur les bourses : Nous laissons cette rubrique à notre correspondant des Etats-Unis dont vous pouvez lire la colonne hebdomadaire sur ce site en langue anglaise.

Sur le dollar : Il nous semble préférable de suspendre cette rubrique momentanément. Néanmoins, nous lisons à droite ou à gauche que compte tenu de la situation financières des Etats-Unis certains envisagent un effondrement de cette monnaie... pour l'instant les banques centrales tiennent de façon remarquable cette monnaie.. donc.. le rationnel ne dirige pas ce marché.

Sur l'or et les taux d'intérêts :

Terminons le raisonnement que nous avions avancé en novembre 2005, concernant l'évolution du marché de l'or, lequel est exposé vers le milieu du présent paragraphe.
Entre 1965 et 1980, l'once d'or fin est passé de 35 à 850 dollars. Son prix a donc été multiplié par 24,2857. C'est sans doute le respect de la même proportion qui fait affirmer à Manfred Zimmel que l'or devrait atteindre d'ici une quinzaine d'année le niveau des 6000 dollars l'once. En ce qui nous concerne, dans un esprit mathématique, ou trop puriste, nous nous contentons d'effectuer bêtement la multiplication considérant qu'en 2001, le marché est parti de 255 dollars l'once. Respectant la proportion, nous obtenons :

260 X 850/35 = 6192,28 dollars. Si à cela nous ajoutons quelques paramètres assez négatifs qui devraient secouer l'économie mondiale entre 2010 et 2012, rien ne nous empêche de penser que le marché puisse aller plus haut.

Le président de la BCE semble avoir été assez clair dans ses déclarations : les taux sont condamnés à la hausse.

Concernant cette petite partie, comme il n'y a rien à changer pour une période assez longue, il me semble préférable de laisser pour l'instant cet ensemble en l'état.
Quelques questions nous sont posées assez souvent quant à l'évolution du métal jaune. Notre position est invariable depuis le 10 juillet 2001 : l'or est à la hausse jusqu'en 2018. Son sommet sera-t-il de 2000 dollars l'once ou de 5000, seules les années nous permettront de constater le niveau qui sera atteint. C'est un mouvement de long terme qui est parfaitement cerné et sur lequel il y a unanimité sur un plan mondial. Un rapide étude réalisée depuis 1830, montre avec clarté que la période présente génèrera, obligatoirement une hausse du métal jaune (exprimée en dollars). Le mouvement est sur un plan théorique similaire à celui enregistré entre les années 1965 et 1981. A l'époque de 35, le marché est passé à 800. En 2001 au plus bas, le marché est cette fois parti de 250. Je vous laisse le soin de faire la ou les multiplications. La méthode utilisée permet non seulement pour la matière concernée (l'or métal), de déterminer la tendance, mais aussi d'avancer une amplitude quant au mouvement à venir.

Quant aux taux d'intérêts, ils ont bien réalisés leurs points bas en juin 2003, ce dont R Merriman avait fait part à l'époque en temps opportun. Occasion qui avait été saisie à l'époque par Warren BUFFET pour vendre l'ensemble de son portefeuille obligataire. Le cycle est identique à celui de l'or, il n'y a donc aucune raison de douter quant à l'évolution à venir. Si vous examinez une courbe des T-Bonds, vous remarquerez que de 1981 à 2003, les taux n'ont fait que de baisser avec quelques contre-mouvements, nous sommes maintenant repartis pour 20 ans dans l'autre sens.
Profitons d'ailleurs pour expliquer à ceux qui ne le sauraient pas qui est Warren BUFFET. Positionner ce Monsieur, est chose aisée. Tout le monde a entendu parler du patron de Microsoft, Bill Gates, première fortune du monde. Derrière lui, se trouve tout simplement Warren BUFFET. Particularité : il préside tous les ans une assemblée générale de son fond d'investissement. Si vous souhaitez y assister, l'entrée est payante, et tous les ans, la salle est comble.

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