Les arbres ne montent pas jusqu'au Ciel...

Les taupes ne creusent pas jusqu'en Australie...

 

LE COCHON  SIDERAL

Elle prie le ciel pour lui demander de bien nous inspirer

Le 29 mai 2006 - semaine 22

La grippe aviaire qui était en sourdine depuis plusieurs semaines semble ressurgir des profondeurs asiatiques. Qu'elle se manifeste ultérieurement à partir du milieu de l'été ne constituerait pas une surprise.
Laissons de côté les autres sujets momentanément et remarquons que ce qui est écrit quant à l'évolution du marché de l'or pour les vingt prochaines années semble être partagé par des spécialistes bien plus éminents que nous-mêmes. L'article traduit cette semaine détaille ce raisonnement. Nous allons donc en profiter pour terminer le raisonnement qui était resté au stade d'ébauche avancée depuis le mois de novembre 2005.

 

Sur marché du porc breton : Le mouvement qui était évoqué la semaine dernière s'est en fait produit dès le marché de mercredi. Les opérateurs ont sans aucun doute anticipé une reprise de la demande et se sont en conséquence couverts. L'essentiel des munitions a donc à notre point de vue été déjà utilisé au regard de l'aspect qui nous incitait à prévoir ce mouvement. Il faut d'ailleurs reconnaître que le marché du porc semble en général anticiper les hausses face à nos indicateurs et n'aborder ses phases baissières seulement lorsque les indicateurs sont légèrement dépassés. Pour l'instant, nous souhaitons nous abstenir de toute prévision sur le mois de juin en ce qui concerne le marché du porc breton. D'ailleurs, il nous semble bon de l'affirmer, tout le monde se fout des prix du porc breton, aussi longtemps que les prix restent à ce niveau et aussi longtemps qu'il reste suffisamment de producteurs pour faire vivre la filière. L'automne sera sans doute instructif sur ce sujet.

Sur les bourses : Le beau mouvement de baisse enregistré depuis une quinzaine devrait sans doute connaître une petite pause momentanée.

Pétrole brut (brent) : Après avoir réalisé un début de mouvement baissier qui a fait naître beaucoup d'espoirs, le rebond opéré au cours de la semaine écoulée apparaît comme inespéré. Il ne nous semble pas en l'état que le marché puisse pour l'instant dépasser les points hauts réalisés il y a quelques semaines. Deux alternatives semblent se présenter. Soit le marché baisse jusqu'aux premiers jours de juillet pour réaliser un rebond estival pour ensuite replonger, soit le rebond actuel perdure jusqu'aux premiers jours de juillet époque à partir de laquelle le mouvement de baisse s'affirmerait avec plus de crédibilité.

Sur le dollar : Le point bas a sans doute été réalisé entre le 12 et le 15 mai. Remarquons d'ailleurs que sur le dollar yen, le marché s'est rapidement hissé bien au-dessus d'une zone que nous avions qualifiée de dangereuse au cours des semaines dernières. Des interventions répétées au moment orchestrées par la banque du japon ne sont sans doute pas étrangères à cet état de fait. Remarquons également que la BCE est sans aucun doute venue sur le marché à un moment opportun pour empêcher le dollar de franchir un seuil important.

Sur l'or et les taux d'intérêts :

Terminons le raisonnement que nous avions avancé en novembre 2005, concernant l'évolution du marché de l'or, lequel est exposé vers le milieu du présent paragraphe comme cela a été indiqué au début de cette page .
Entre 1965 et 1980, l'once d'or fin est passé de 35 à 850 dollars. Son prix a donc été multiplié par 24,2857. C'est sans doute le respect de la même proportion qui fait affirmer à Manfred Zimmel que l'or devrait atteindre d'ici une quinzaine d'année le niveau des 6000 dollars l'once. En ce qui nous concerne, dans un esprit mathématique, ou trop puriste, nous nous contentons d'effectuer bêtement la multiplication considérant qu'en 2001, le marché est parti de 255 dollars l'once. Respectant la proportion, nous obtenons :

260 X 850/35 = 6192,28 dollars. Si à cela nous ajoutons quelques paramètres assez négatifs qui devraient secouer l'économie mondiale entre 2010 et 2012, rien ne nous empêche de penser que le marché puisse aller plus haut.

Le président de la BCE semble avoir été assez clair dans ses déclarations : les taux sont condamnés à la hausse.

Concernant cette petite partie, comme il n'y a rien à changer pour une période assez longue, il me semble préférable de laisser pour l'instant cet ensemble en l'état.
Quelques questions nous sont posées assez souvent quant à l'évolution du métal jaune. Notre position est invariable depuis le 10 juillet 2001 : l'or est à la hausse jusqu'en 2018. Son sommet sera-t-il de 2000 dollars l'once ou de 5000, seules les années nous permettrons de constater le niveau qui sera atteint. C'est un mouvement de long terme qui est parfaitement cerné et sur lequel il y a unanimité sur un plan mondial. Un rapide étude réalisée depuis 1830, montre avec clarté que la période présente génèrera, obligatoirement une hausse du métal jaune (exprimée en dollars). Le mouvement est sur un plan théorique similaire à celui enregistré entre les années 1965 et 1981. A l'époque de 35, le marché est passé à 800. En 2001 au plus bas, le marché est cette fois parti de 250. Je vous laisse le soin de faire la ou les multiplications. La méthode utilisée permet non seulement pour la matière concernée (l'or métal), de déterminer la tendance, mais aussi d'avancer une amplitude quant au mouvement à venir.

Quant aux taux d'intérêts, ils ont bien réalisés leurs points bas en juin 2003, ce dont R Merriman avait fait part à l'époque en temps opportun. Occasion qui avait été saisie à l'époque par Warren BUFFET pour vendre l'ensemble de son portefeuille obligataire. Le cycle est identique à celui de l'or, il n'y a donc aucune raison de douter quant à l'évolution à venir. Si vous examinez une courbe des T-Bonds, vous remarquerez que de 1981 à 2003, les taux n'ont fait que de baisser avec quelques contre-mouvements, nous sommes maintenant repartis pour 20 ans dans l'autre sens.
Profitons d'ailleurs pour expliquer à ceux qui ne le sauraient pas qui est Warren BUFFET. Positionner ce Monsieur, est chose aisée. Tout le monde a entendu parler du patron de Microsoft, Bill Gates, première fortune du monde. Derrière lui, se trouve tout simplement Warren BUFFET. Particularité : il préside tous les ans une assemblée générale de son fond d'investissement. Si vous souhaitez y assister, l'entrée est payante, et tous les ans, la salle est comble.

Valid HTML 4.01 Transitional

Valid CSS!