Le Marché du Porc Breton - Le pétrole brut - Dollar/Yen - Analyse hebdomadaire

Le 9 janvier 2006 - semaine 02

La semaine prochaine, il n'y aura sans doute pas de comentaire ainsi que cela est annoncé dans la rubrique hebdomadaire de R. Merriman en fin d'article.
Prochainement, la présentation globale sera modifiée avec des menus plus rationnels permettant une navigation plus aisée entre les pages.

La grippe aviaire qui semble s'installer en Turquie pour l'instant semble correspondre à ce qui avait été évoqué il y a quelque temps dans cette rubrique. Mais ce problème aigü sera à observer durant l'été (juillet à septembre).

Sur les bourses : Les bourses ont le tonus, c'est le moins que l'on puisse avancer pour l'instant. L'apport de liquidités peut continuer à alimenter ce mouvement qui pourrait d'ailleurs encore se poursuivre cette semaine. Après l'atmosphère sera sans doute moins sereine.

Pétrole brut : Lui aussi semble se comporter à contre-sens de ce qui était anticipé. Ce ne serait donc qu'en fin de mois que le premier mouvement baissier se dessinerait, ou plus précisément, il faudra sans doute attendre les premiers jours de mars pour que le marché change un peu son optique haussière. Ce petit contre-temps semble dû à la rétrogradation de Vénus.

Sur le dollar :
Les paramètres négatifs qui n'avaient pas réagi depuis la mi-décembre semblent être devenus actifs au cours de la semaine écoulée. Cette semaine pourrait dans ce domaine être une semaine d'acalmie avant que la vague principale ne se manifeste. La semaine prochaine (après le 15, pourrait être particulièrement houleuse), non seulement pour l'euro dollar mais également pour le dollar yen. Celui-ci apparait particulièrement plombé au moins jusqu'à la fin du mois. Les bonnes langues nous avanceront sans aucun doute que les rapatriements de fin d'exercice sont déjà comméncés et les 105 semblent sans doute atteignables.

Sur le porc breton :
Le marché du porc semble avoir un peu anticipé le mouvement de baisse des prix du porc que j'ai déjà annoncé et que j'attends pour la fin du mois. Nous observerons avec attention le marché du porc breton de lundi qui peut permettre un rebond trompeur. Ce petit rebond pourrait d'ailleurs continuer jeudi. Mais à priori, compte tenu du fait que dans l'ensemble de l'europe, le marché du porc a déjà décroché fortement au cours de la première semaine : le niveau de 1,19 1,20 doit être considéré comme un niveau de prix où il faut donner.
En effet plus les jours passent, plus le ciel s'assombrit pour le marché porcin et le marché du porc breton en particulier. Certains pensent que le mouvement de la première semaine n'est qu'une correction permettant de remonter plus haut. J'ose dire : Non.
Le haut qui avait été avancé pour le marché du porc breton aux alentours de 1,19 vers la fin octobre a été vu. Ce marché est pour l'instant plus que bétonné en haut alors que le bas est ouvert.
Je reste avec un premier objectif aux alentours de 1,05 dans un premier temps, et si reprise il y a en février, elle sera également plombée. D'ailleurs l'horizon des deux prochains mois ne laisse rien entrevoir d'extraordinaire pour le marché du porc. Les prix du porc vont rester en bas et ne pourront pas fortement remonter de façon durable au cours de l'année 2006. Certains évoqueront la grippe aviaire comme facteur haussier... je répondrai que je les laisse causer dans le vide... car je ne cherche pas à savoir ou à connaître les raisons d'un mouvement. Ce dont par contre je suis à peu près certain, c'est que ceux qui auront commencé à diminuer leur production dès maintenant, seront beaucoup plus sereins en fin d'année, qu'il y ait ou qu'il n'y ait pas de grippe aviaire. La grippe aviaire si elle se répand sera un bien grand mal pour des parties de populations, mais elle n'entraînera pas obligatoirement un report automatique de la consommation vers la viande porcine. D'autres raisons ou d'autres facteurs que je n'ai pas à évoquer peuvent empêcher non seulement les prix de monter, mais aussi les tenir durablement en bas. D'ailleurs, comme j'ai pu l'expliquer, je n'ai pas à motiver ou expliquer les raisons d'un mouvement futur. J'ai bien une petite idée sur la question, mais il ne m'appartient pas de l'avancer, et cette raison n'a rien à voir avec le marché du porc.

Sur l'or et les taux d'intérêts :
Concernant cette petite partie, comme il n'y a rien à changer pour une période assez longue, il me semble préférable de laisser pour l'instant cet ensemble en l'état.

Quelques questions nous sont posées assez souvent quant à l'évolution du métal jaune. Notre position est invariable depuis le 10 juillet 2001 : l'or est à la hausse jusqu'en 2018. Son sommet sera-t-il de 2000 dollars l'once ou de 5000, seules les années nous permettrons de constater le niveau qui sera atteint. C'est un mouvement de long terme qui est parfaitement cerné et sur lequel il y a unanimité sur un plan mondial. Un rapide étude réalisée depuis 1830, montre avec clarté que la période présente, génèrera obligatoirement une hausse du métal jaune (exprimée en dollars). Le mouvement est sur un plan théorique similaire à celui enregistré entre les années 1965 et 1981. A l'époque de 35, le marché est passé à 800. En 2001 au plus bas, le marché est cette fois parti de 250.

Quant aux taux d'intérêts, ils ont bien réalisés leurs points bas en juin 2003, ce dont R Merriman avait fait part à l'époque en temps opportun. Occasion qui avait été saisie à l'époque par Warren BUFFET pour vendre l'ensemble de son portefeuille obligataire. Le cycle est identique à celui de l'or, il n'y a donc aucune raison de douter quant à l'évolution à venir. Si vous examinez une courbe des T-Bonds, vous remarquerez que de 1981 à 2003, les taux n'ont fait que de baisser avec quelques contre-mouvements, nous sommes maintenant repartis pour 20 ans dans l'autre sens.
Profitons d'ailleurs pour expliquer à ceux qui ne le sauraient pas qui est Warren BUFFET. Positionner ce Monsieur, est chose aisée. Tout le monde a entendu parler du patron de Microsoft, Bill Gates, première fortune du monde. Derrière lui, se trouve tout simplement Warren BUFFET. Particularité : il préside tous les ans une assemblée générale de son fond d'investissement. Si vous souhaitez y assister, l'entrée est payante, et tous les ans, la salle est comble.

Quant à la météo, nous restons pour l'instant dans l'incertitude. Nous avons pour l'instant deux options sur janvier : soit un temps complètement pluvieux jusqu'à la fin du mois, soit un temps froid et sec. Si janvier est pluvieux, alors, février sera très froid et sec.
Comme il nous arrive de temps à autre d'avoir un mois d'écart, nous pensons préférable de reporter pour l'instant ce que nous vous avions annoncé la semaine dernière.
Par contre, il nous est possible dès à présent de vous affirmer que 2006 ne sera ni une année sèche (comme 2005), ni une année de grandes chaleurs ou de grande canicule.
Lorsque notre lanterne aura été éclairée, nous vous communiquerons notre point de vue.